COMPORTEMENT
Toutes les A6 essayées depuis quelques années font preuve d'une neutralité à toute épreuve sur la route, et le système Quattro s'avère le mariage idéal avec nos quatre saisons.
Le moteur 3 litres que j'ai pu essayer sur la version A4 offre un bien meilleur couple que l'ancien 2,8 litres et une courbe de puissance plus progressive, qui élimine pratiquement le temps mort entre le passage des vitesses.
La version 3 litres, tout comme la 4,2 litres et la S6, n'est offerte qu'avec une boîte automatique à 5 rapports.
La 2.7 T offre une boîte manuelle à 6 rapports et une à 5 rapports auto-matique. La S6 fait partie d'une classe à part.
Si la 4,2 litres était déjà plus basse qu'une A6 traditionnelle, la S6 verra son assiette abaissée de 10 millimètres supplémentaires.
Les suspensions et les réglages d'amortissement lui sont également spécifiques.
On se doute que les ingénieurs d'Audi se sont attachés à fignoler la sonorité de ce V8. Rien que sur ce point, déjà, la S6 parvient à se démarquer assez nettement de l'A6 4,2 litres, plus discrète dans ses trémolos.
À la moindre pression sur l'accélérateur, la S6 bondit littéralement.