Grosse journée chez BMW alors que deux nouveaux véhicules tout électriques ont été dévoilés. Il y avait le VUS iX, bien sûr, ainsi que la berline i4, essentiellement la version électrique de la Série 4.
Sans surprise, les deux modèles partagent leurs organes électriques, mais évidemment, la sensation de conduite promet d’être différente avec celle qui reprend le format de la Série 4 Gran Coupe.
Début de 2022
Comme ce sera le cas avec le VUS iX, l’I4 va faire ses débuts lors du premier trimestre de 2022. Deux versions du modèle seront proposées, soit i4 eDrive40, ainsi que i4 M50. La première va proposer une configuration à propulsion, ainsi qu’une puissance de 335 chevaux et une autonomie de 475 km (les données à venir pour notre marché pourraient être différentes).
Avec le modèle M50, on aura droit à une puissance maximale de 536 chevaux et un couple maximal de 586 livres-pieds, une orgie de puissance qui sera relayée aux roues via le travail d’un rouage intégral intelligent. L’autonomie est ici annoncée à 385 km.
Shopicar.com, 100% en ligne, magasinez votre voiture, achetez en ligne et on vous livre au Québec!
Conception
Tout comme avec l’iX, la conception du modèle a maximisé l’usage de matériaux plus durables, mais aussi une approche visant à réduire au possible le poids de la structure. Pour ce qui est de l’architecture électrique, on parle d’une 5e génération qui est proposée par BMW. Elle a la qualité d’être très concentrée alors que le moteur électrique, l’électronique et la transmission se retrouvent à l’intérieur d’un boîtier compact. Quant à la batterie haute tension (capacité nette de 81,5 kWh), elle ne fait que 109 mm en hauteur et est montée dans le plancher de la nouvelle i4, ce qui abaisse le centre de gravité et améliore l’agilité du véhicule.
Concrètement, le centre de gravité de la i4 est 33 mm (BMW i4 M50) ou 53 mm (BMW i4 eDrive40) plus bas que sur une berline de la Série 3.
Au volant : à quoi s’attendre
D’ailleurs, l’expérience de conduite a été au cœur des priorités lors de la conception de ce modèle. Ainsi, le châssis est porteur d’une kyrielle de technologies comme des amortisseurs adaptatifs, une suspension pneumatique arrière, une direction électromécanique, un système de freinage intégré, un système qui limite le patinage des roues afin de mieux gérer la puissance instantanée des moteurs électriques, bref, rien n’a été laissé au hasard.
La BMWi4 M50 est en outre dotée d’une transmission intégrale entièrement électrique, d’une suspension adaptative avec des ressorts et des amortisseurs configurés individuellement, de barres antiroulis spécialement conçues et d’un renfort supplémentaire de la tour d’amortisseurs à l’avant, ainsi qu’une direction sport variable, de freins M Sport et de jantes en alliage (jusqu’à 20 pouces de diamètre).
Ici, BMW joue gros, car une compagnie qui a fait du plaisir de conduire sa marque de commerce doit continuer de livrer une expérience convaincante en passant à l’électricité.
Technologie
En se glissant à bord, les futurs propriétaires d’une i4 vont découvrir un environnement très différent. BMW casse ici le moule en proposant un design différent, marqué notamment par un écran massif et incurvé qui se présente devant nous. Ce dernier, à l’instar de ce qu’on a déjà vu ailleurs, propose une section de 12,3 pouces devant le conducteur. Là, on va retrouver l’essentiel des informations relatives à la conduite et on devine que le niveau de personnalisation sera élevé.
Puis, au centre, une section de 14,9 pouces pour les commandes du système multimédia. Tristement, on découvre que plusieurs fonctions passent à l’écran tactile. Si la présentation est épurée et compte moins de boutons, la convivialité risque d’en prendre un coup. Ce sera à voir.
Pour la connectivité, on aura bien sûr droit à un tout inclus, fruit de la nouvelle génération (la 8e) du système iDrive. Les mises à jour en ligne, un assistant personnel avec qui l’on peut « converser » de façon plus normale, ainsi qu’une fonction propre aux véhicules électriques est de la partie. Celle-ci prend la forme d’une délimitation sur l’écran de navigation qui nous indique jusqu’où on peut se rendre avec notre autonomie restante. Évidemment, le système pourra nous informer des endroits où il sera possible de faire le plein d’énergie, entre autres.
En terminant, on a droit à des performances similaires à celles du iX pour ce qui est des capacités de recharge. BMW fait état de huit heures pour faire le plein à la maison alors que sur une borne de niveau 3, il sera possible de regagner quelque 160 kilomètres en 10 minutes, ou encore faire passer la capacité de 10 % à 80 % en 31 minutes.
Pour le reste, c’est en s’installant derrière le volant que nous allons avoir des réponses aux questions qui demeurent sans réponse, comme l’expérience que l’on va vivre avec ce véhicule.
Aussi, pour l’instant, nous sommes en attentes du prix canadien du modèle. Nous mettrons à jour cette nouvelle lorsqu’il nous sera communiqué.