RIGIDE À SOUHAIT
Dans bien des cabriolets, le plaisir de rouler cheveux au vent est gâché par les vibrations et les déformations de la caisse. Chez BMW, la caisse rigide encaisse bien les inégalités de la chaussée et les suspensions bien amorties assurent un comportement routier sain, tandis que les freins offrent un mordant rassurant. À l'instar de la boîte automatique molle, la direction souffre d'aseptisation, cette sensation d'être trop isolé de la route et de ne pas sentir ce que font les roues. Qualité souhaitable dans un salon roulant pesant 2 tonnes, la direction insensible se transforme en défaut dans une voiture qui est supposée conjuguer « j'aime conduire » à tous les temps.
En somme, un bel exercice de style, un aménagement accueillant, une sécurité active et passive rassurante et une solidité toute germanique pour un cabriolet plutôt sage. Gageons que le 330Ci méritera un autre qualificatif.
LE 3 LITRES À L'ASSAUT
Lexus doit rager ! À peine a-t-elle lancé sa IS 300, « l'anti-BMW », que le rival bavarois lui flanque son nouveau moteur 3 litres dans les jambes. Avec ses 225 chevaux contre les 215 du moteur nippon, le 6 en ligne signé BMW reprend le haut du pavé. Ce nouveau « coeur » d'aluminium permet à la 330Ci d'avaler le 0-100 km/h en 6,5 secondes et de saluer les 250 km/h sur Autobahn. Pas mal pour une « berline compacte » ! Petit détail : la version nord-américaine sera limitée à 206 km/h, question de limiter le nombre de points de démérite.