Ce même 3 litres qui commence sa vie dans la Série 3 équipe aussi le roadster Z3 ainsi qu'une version plus abordable du tout-terrain X5. Outre l'augmentation de la cylindrée, ce moteur bénéficie d'améliorations importantes aux systèmes d'admission et d'échappement, de l'adoption du papillon des gaz à commande électronique et, évidemment, du fameux double VANOS, système de distribution à variation continue qui agit sur les arbres à cames d'admission et d'échappement pour varier l'ouverture des soupapes en fonction du régime et de la charge. Ces perfectionnements permettent à BMW de nous livrer un 3 litres plus puissant, mais qui ne consomme pas plus que le 2,8 litres qu'il remplace, tout en étant moins polluant et moins coûteux à entretenir. Bref, la nouvelle référence pour les 6 cylindres.
Pour le coupé et la berline 330Ci que nous avons essayés en Bavière ainsi que pour le cabriolet à venir, l'augmentation de puissance s'accompagne de raffinements au chapitre des suspensions et des freins qui parviennent collectivement à positionner cette nouvelle version entre l'ancienne 328 et la divine M3. La seule critique que nous pourrions formuler, à part le manque chronique de place à l'arrière, porte sur la direction. Sur route sinueuse et à vive allure, la direction souffre d'une certaine légèreté qui la rend délicate à manier. Il faut doser l'effort au volant pour éviter le braquage excessif. Alors que sur le cabriolet 323Ci, la direction ne transmet pas suffisamment la position des roues, sur les 330, on sent les roues, mais l'assistance est excessive.