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BMW X6 xDrive35i 2008 : essai routier

Le meilleur taux d'intérêt
Daniel Lafrance
Un utilitaire trans-genre !
L'espace est limité, même si le véhicule n'est pas compact; on se sent à l'étroit dans les sièges, et le pilier A est trop gros; on a l'impression d'être coincé derrière le volant. La position de conduite est impossible à trouver. On peut mettre le siège dans presque toutes les positions, mais il n'y a rien à faire, on ne trouve pas la bonne position. Il y a toujours un mal de dos prononcé qui s'éveille dès qu'on prend place à bord. De plus, les sièges sont trop fermes. En termes de confort, BMW a manqué son coup.

L'accès aux places arrière est difficile car la ligne de toit arrive à la hauteur des yeux

Pour un véhicule de sa taille, on s'attend quand même à un minimum d'espace; eh bien, là encore, il faut oublier ça. L'accès à l'avant est rendu difficile par la largeur accentuée d'un pseudo marchepied qui n'est que décoratif. Le scénario se répète à l'arrière, mais pire encore car l'ouverture de la portière est limitée, et la ligne de toit arrive à la hauteur des yeux.

Les espaces de rangement et de chargement ne sont pas une force du X6. Il n'y a pas beaucoup d'endroits pour le rangement, et l'espace du coffre à bagages est limité, surtout par la ligne de toit qui plonge. La visibilité n'est pas extraordinaire; le rétroviseur ne sert à rien car le toit arrive en plein dans le champ de vision. Dans les faits, la visibilité représente le plus gros défaut du véhicule.

Transfusion réussie
Là où ce BMW excelle, c'est bien du côté de la mécanique. En effet, la perfection n'est vraiment pas loin. Les accélérations sont franches et soutenues, et le rendement du moteur ne présente aucune ratée. La boîte de vitesses est très souple et répond bien. La direction est précise, mais la largeur des pneus entraîne le X6 dans les roulières, ce qui force le rétablissement de la direction.

La suspension est ferme mais idéale pour la conduite sportive. Le freinage est également à la hauteur de la réputation de la marque. La maniabilité est un peu plus problématique car il n'est pas évident de savoir où sont les limites du véhicule; en effet, il est plus gros que ce que l'intérieur laisse présager. Tout comme dans le X5, la consommation de carburant est un peu élevée.

Les accélérations sont franches et soutenues, et le rendement du moteur ne présente aucune ratée.
Daniel Lafrance
Daniel Lafrance
Expert automobile
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