Et comme si ce n'était pas suffisant, la séduisante Dino est accompagnée d'une autre exclusivité Pininfarina, la Ferrari P4/5 basée sur la tonitruante Enzo et construite expressément pour Glickenhaus en 2006 au coût de 4 millions de dollars. « J'ai une affection particulière pour les Ferrari de la série P des années 60 et c'est sur cette base que la voiture a été créée par Jason Castriota chez Pininfarina ».
Unique Vignale
Mais revenons sur terre... au Concours d'élégance du Cavallino Classic qui se déroule au chic Breakers Resort, à West Palm Beach. Sur le parterre de l'hôtel sont exposées les Ferrari les plus prisées, une superbe 250 GTO flanquée de deux 250 Testa Rossa au centre, entourées d'une brochette de 400 Superamerica, de 250 GT empattement court, long et versions Tour de France et cabriolet et de magnifiques Lusso, sans oublier une délicieuse 250 Europa GT 1954 bleue Tour de France.
Dans la mêlée, l'oeil s'arrête soudain sur une autre méconnue, cette fois-ci une création Michellotti, réalisée par Vignale sur base de Ferrari 212 Export 1951. Élégante à souhait sous sa robe noire, la 212 aux dimensions compactes qui rappelle sous certains angles l'Austin Healey est la propriété de Thomas Stegman, président de Osborne Coinage Co., en Ohio, le plus ancien monnayeur des États-Unis.
« Cette voiture a appartenu en premier à l'ambassadeur du Portugal en France, un certain H. Almeida. Je l'ai récupérée en 1993 de la collection Ken Hutchinson et la restauration a été terminée en 1994 », explique le sympathique M. Stegman. Chose assez inhabituelle, le V12 est alimenté par un seul carburateur coiffé d'une petite prise d'air chromée. « Il n'est pas aussi puissant qu'un V12 multi-carburateur, mais il développe plus de couple à bas régime; idéal pour la vocation grand tourisme de la voiture ».
La crise
Quelle crise? Devant un tel étalage de merveilles automobiles, difficile de penser que nous sommes en proie à des difficultés économiques d'une rare ampleur. Même dans le stationnement de l'hôtel, l'étalage de richesse se poursuit avec une autre exclusivité, une Ghia Supersonic 1953 élaborée sur châssis Fiat 8V, sans compter les Bugatti Veyron, les élégantes Maserati Quattroporte, les Ferrari de tout acabit, l'affolante toute nouvelle Alfa Romeo 8C Competizione (en trois exemplaires...), les Bentley et les Rolls-Royce.
Quelques constatations qui pourraient découler de la crise : le terrain d'exposition est moins rempli qu'en janvier 2008, les « aubaines » sur des Ferrari d'occasion sont plus nombreuses et les prix accusent une certaine baisse, mais dans l'ensemble, rien ne laisse sentir la panique. Pas encore, du moins. Peut-être qu'en mars, au prestigieux Concours d'élégance d'Amelia Island. D'ici là, restez bien au chaud.
photo:Alain Raymond
Unique Vignale
Mais revenons sur terre... au Concours d'élégance du Cavallino Classic qui se déroule au chic Breakers Resort, à West Palm Beach. Sur le parterre de l'hôtel sont exposées les Ferrari les plus prisées, une superbe 250 GTO flanquée de deux 250 Testa Rossa au centre, entourées d'une brochette de 400 Superamerica, de 250 GT empattement court, long et versions Tour de France et cabriolet et de magnifiques Lusso, sans oublier une délicieuse 250 Europa GT 1954 bleue Tour de France.
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| Ferrari Testa Rossa et 250 GTO |
Dans la mêlée, l'oeil s'arrête soudain sur une autre méconnue, cette fois-ci une création Michellotti, réalisée par Vignale sur base de Ferrari 212 Export 1951. Élégante à souhait sous sa robe noire, la 212 aux dimensions compactes qui rappelle sous certains angles l'Austin Healey est la propriété de Thomas Stegman, président de Osborne Coinage Co., en Ohio, le plus ancien monnayeur des États-Unis.
« Cette voiture a appartenu en premier à l'ambassadeur du Portugal en France, un certain H. Almeida. Je l'ai récupérée en 1993 de la collection Ken Hutchinson et la restauration a été terminée en 1994 », explique le sympathique M. Stegman. Chose assez inhabituelle, le V12 est alimenté par un seul carburateur coiffé d'une petite prise d'air chromée. « Il n'est pas aussi puissant qu'un V12 multi-carburateur, mais il développe plus de couple à bas régime; idéal pour la vocation grand tourisme de la voiture ».
La crise
Quelle crise? Devant un tel étalage de merveilles automobiles, difficile de penser que nous sommes en proie à des difficultés économiques d'une rare ampleur. Même dans le stationnement de l'hôtel, l'étalage de richesse se poursuit avec une autre exclusivité, une Ghia Supersonic 1953 élaborée sur châssis Fiat 8V, sans compter les Bugatti Veyron, les élégantes Maserati Quattroporte, les Ferrari de tout acabit, l'affolante toute nouvelle Alfa Romeo 8C Competizione (en trois exemplaires...), les Bentley et les Rolls-Royce.
Quelques constatations qui pourraient découler de la crise : le terrain d'exposition est moins rempli qu'en janvier 2008, les « aubaines » sur des Ferrari d'occasion sont plus nombreuses et les prix accusent une certaine baisse, mais dans l'ensemble, rien ne laisse sentir la panique. Pas encore, du moins. Peut-être qu'en mars, au prestigieux Concours d'élégance d'Amelia Island. D'ici là, restez bien au chaud.
photo:Alain Raymond
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