Mais son moteur, le sempiternel V6 3800, date de l'âge de pierre. Idem pour la boîte de vitesses automatique qui lui est jumelée, à peine plus récente. Ce manque de raffinement mécanique lui a fait perdre de précieux (et nombreux) points face à ses rivales japonaises, beaucoup plus modernes. Et que dire de son habitacle, sinon qu'il a mérité les critiques les plus féroces. L'un de nos essayeurs lui a même foutu un zéro pour les places arrière! Il n'a pas tort, remarquez; c'est à se demander ce qu'ont pensé ceux qui ont donné le feu vert à la production de cette berline, dotée des pires places arrière de sa catégorie. Dure comme un banc d'église, la banquette est une horreur du genre. En plus, elle n'est même pas pourvue d'un appui-bras! Ça ne s'arrête pas là: on a la tête collée à la lunette arrière, tandis que le dégagement pour les jambes est à peine mieux. Et il est impossible de se glisser les pieds sous les sièges avant. Pour couronner le tout, le tissu est comparable à ce qu'on retrouve dans des taxis datant de 20 ans. Ouf!
Toujours dans la colonne des moins, il y a cette surabondance de plastique, à l'extérieur comme à l'intérieur. Le pire, c'est que l'on constate une amélioration par rapport au modèle précédent! Mais c'est encore trop.
Le verdict de nos essayeurs est sans appel. « Beaucoup de points à revoir: la suspension, les pneus, le moteur et la boîte de vitesses, les places arrière, la finition... », écrit l'un d'eux dans ses notes. « Ne peut concurrencer dans cette catégorie », résume un autre.
Répétons la question: mais qu'ont-ils donc pensé, les gens de Pontiac? Nous attendons la réponse. En attendant, les constructeurs japonais peuvent dormir tranquilles, car l'opposition n'est toujours pas de taille.
NDLR : Merci à nos essayeurs, Pascal Bastien, Luc Gagné et Jean Morin, et au personnel de la traverse d'Oka.