4. Pontiac Grand Prix GT2 : paradoxale
« Tout ce qui brille n'est pas de l'or », dit le proverbe. La nouvelle Grand Prix l'illustre parfaitement. Si les avis sont partagés quant au style, tout le monde s'entend pour dire que c'est la plus spectaculaire. Ses formes élancées, combinées à une allure agressive, ne laissent personne indifférent.Sous ce design moderne se cache cependant une mécanique vétuste, il n'y a pas d'autre mot, et une présentation intérieure morne, sans aucun éclat. Vous avez dit paradoxale? En fait, cette berline semble prendre un malin plaisir à retirer d'une main ce qu'elle donne de l'autre. Un exemple? La qualité de son châssis, qui lui confère une tenue de route plus qu'honorable, compte tenu du gabarit de la voiture. Pourtant, c'est la moins bien chaussée, ce qui altère considérablement ses capacités routières.
Un autre exemple? La trop grande souplesse des amortisseurs avant, qui laisse croire à une usure prématurée. On redoute des réactions malsaines du train avant; or, il n'en est rien. Il est tout de même préférable d'opter pour un pilotage plus coulé, car la Grand Prix n'aime pas se faire brusquer. Mais elle s'accroche, bien servie, de surcroît, par une direction rapide et très précise.