Oubliez pour l'instant les voitures à combustion à hydrogène ou entièrement électrique. On verra cela dans 10 ans ou, même, plus tard. Les grands continuent d'y croire, mais la technologie a encore besoin de se développer.
Le débat est enfin ouvert. D'une part, le géant GM, son président, Rick Wagoner, en tête, croit fermement à l'utilisation de l'éthanol comme carburant alternatif. Ses chiffres sont éloquents : on consomme près de 1000 barils de pétrole par jour actuellement. En 2070, on en consommera 70 % de plus parce que tous les pays émergents auront connu l'automobile. L'éthanol pollue moins et coûte moins cher à produire. Wagoner reconnaît toutefois qu'une partie de la production d'éthanol obtenu à partir du maïs entraîne certains effets pervers, mais pas tous ceux qu'on lui attribue. Plus de 25 véhicules GM peuvent utiliser un mélange à 85 % d'éthanol. La firme GM prie les gouvernements d'investir sérieusement dans la production d'éthanol. Certes, il y va de son intérêt et de celui de Ford à passer à l'éthanol.
Cette fois, Rick Wagoner ne tire pas un lapin de son chapeau, mais GM a choisi d'investir avec un financier et une firme qui s'est spécialisée dans une nouvelle technique de production d'éthanol à partir de déchets. Ses chercheurs sont à ce point avancés qu'ils sont à mettre sur pied des unités de production dès l'automne.
Finies les querelles du « pas dans ma cour », puisqu'on utiliserait les décharges municipales, les vieux pneus et les fameux sacs de plastique qu'on transformerait en carburant éthanol. Selon les dires de M. Wagoner, on produirait 7,7 fois plus d'éthanol avec ce procédé au moyen d'un seul gallon d'eau, alors que la production de ce carburant à partir du maïs requiert 4 gallons d'eau.
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| Le concept HX de Hummer fonctionne à l'éthanol E85. |
Le débat est enfin ouvert. D'une part, le géant GM, son président, Rick Wagoner, en tête, croit fermement à l'utilisation de l'éthanol comme carburant alternatif. Ses chiffres sont éloquents : on consomme près de 1000 barils de pétrole par jour actuellement. En 2070, on en consommera 70 % de plus parce que tous les pays émergents auront connu l'automobile. L'éthanol pollue moins et coûte moins cher à produire. Wagoner reconnaît toutefois qu'une partie de la production d'éthanol obtenu à partir du maïs entraîne certains effets pervers, mais pas tous ceux qu'on lui attribue. Plus de 25 véhicules GM peuvent utiliser un mélange à 85 % d'éthanol. La firme GM prie les gouvernements d'investir sérieusement dans la production d'éthanol. Certes, il y va de son intérêt et de celui de Ford à passer à l'éthanol.
Cette fois, Rick Wagoner ne tire pas un lapin de son chapeau, mais GM a choisi d'investir avec un financier et une firme qui s'est spécialisée dans une nouvelle technique de production d'éthanol à partir de déchets. Ses chercheurs sont à ce point avancés qu'ils sont à mettre sur pied des unités de production dès l'automne.
Finies les querelles du « pas dans ma cour », puisqu'on utiliserait les décharges municipales, les vieux pneus et les fameux sacs de plastique qu'on transformerait en carburant éthanol. Selon les dires de M. Wagoner, on produirait 7,7 fois plus d'éthanol avec ce procédé au moyen d'un seul gallon d'eau, alors que la production de ce carburant à partir du maïs requiert 4 gallons d'eau.
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| La production d'éthanol à partir de déchets est l'une des solutions envisagées. |