« Le siège du milieu placé en sens inverse de marche était destiné à l’interprète, » nous précise Huille.
On note l’absence de vitre entre le chauffeur et les passagers arrière, ce qui est rare pour une voiture présidentielle.
Cette voiture est évidemment à l’épreuve des balles, ce qui explique son poids extrême.
Le général de Gaulle adorait la DS de Citroën. Le public a découvert les vertus de cette voiture lors de l'attentat manqué du Petit Clamart.
À cette occasion, la fameuse suspension hydropneumatique avait sauvé la vie du président. La suspension compensée avait permis au chauffeur de continuer à rouler à fond en dépit de pneus crevés par les tirs des agresseurs!
Une DS de glace
À peine extrait de la DS présidentielle, Dennis Huille nous invite à effectuer quelques tours du circuit de karting de l’usine Citroën au volant de la DS 19 de course sur glace de Bjorn Waldegaard. Pas besoin de me le demander deux fois!
C’est au volant de cette voiture que Waldegaard a récolté la deuxième place lors de la Ronde hivernale de Chamonix en 1972 en dépit de la perte d’une de ses roues durant la finale. La suspension hydropneumatique avait encore une fois fait des merveilles!
Cette DS possède un empattement raccourci de neuf centimètres et loge sous son capot un moteur Maserati V6 préparé pour la compétition, de 250 chevaux, placé en position reculée dans l’habitacle.
À l’intérieur, la sonorité du V6 est enivrante, sublime. Le levier de vitesses est imprécis. Le volant est énorme et la direction est beaucoup trop assistée. Mais cela importe peu : quel régal!
Les sollicitations de l’accélérateur sont instantanées, et le régime du moteur bondit de 1500 à 5000 tours en un clignement des yeux.
La conduite est quelque peu déroutante. La direction possède un mécanisme de centrage automatique. Cela signifie qu’en lâchant le volant braqué, il revient tout seul en position droite.
On note l’absence de vitre entre le chauffeur et les passagers arrière, ce qui est rare pour une voiture présidentielle.
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Cette voiture est évidemment à l’épreuve des balles, ce qui explique son poids extrême.
Le général de Gaulle adorait la DS de Citroën. Le public a découvert les vertus de cette voiture lors de l'attentat manqué du Petit Clamart.
À cette occasion, la fameuse suspension hydropneumatique avait sauvé la vie du président. La suspension compensée avait permis au chauffeur de continuer à rouler à fond en dépit de pneus crevés par les tirs des agresseurs!
Une DS de glace
À peine extrait de la DS présidentielle, Dennis Huille nous invite à effectuer quelques tours du circuit de karting de l’usine Citroën au volant de la DS 19 de course sur glace de Bjorn Waldegaard. Pas besoin de me le demander deux fois!
C’est au volant de cette voiture que Waldegaard a récolté la deuxième place lors de la Ronde hivernale de Chamonix en 1972 en dépit de la perte d’une de ses roues durant la finale. La suspension hydropneumatique avait encore une fois fait des merveilles!
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| L'auteur au volant de la DS de courses sur glace. |
Cette DS possède un empattement raccourci de neuf centimètres et loge sous son capot un moteur Maserati V6 préparé pour la compétition, de 250 chevaux, placé en position reculée dans l’habitacle.
À l’intérieur, la sonorité du V6 est enivrante, sublime. Le levier de vitesses est imprécis. Le volant est énorme et la direction est beaucoup trop assistée. Mais cela importe peu : quel régal!
Les sollicitations de l’accélérateur sont instantanées, et le régime du moteur bondit de 1500 à 5000 tours en un clignement des yeux.
La conduite est quelque peu déroutante. La direction possède un mécanisme de centrage automatique. Cela signifie qu’en lâchant le volant braqué, il revient tout seul en position droite.
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| Le V6 Maserati en position reculée. Les sphères vertes sont celles de la suspension hydropneumatique. |