9h35 : Casqué, sanglé : c’est le warm-up. On travaille encore pas mal sur les réglages courses. La gestion des pneus est notre principale préoccupation, sur cette piste qui torture les gommes avec ses courbes à haute vitesse.
10h05 : Debriefing dans le camion. On parle stratégie de course, des réglages, etc.
12h00 : Comme hier. Spaghetti sauce poulet. Je mange tôt pour digérer au plus vite avant la course. Sieste de 20 minutes dans le camion. Concentration. Cette fois, on y est.
13h30 : Tours de mise en grille, puis présentation des pilotes. La tension monte. Le public est venu nombreux, cela fait plaisir. Le circuit de Dijon fait la fête au DTM, les tribunes sont bien remplies.
14h00 : Départ. Je m’élance impeccablement, laissant les autres s’expliquer derrière moi au premier freinage. Je prends quelques longueurs d’avance, mais pas pour longtemps. L’Audi de Kristensen grossit dans mes rétros. Les autres suivent de près. Visiblement, ça pousse derrière. Pas étonnant. J’ai vite constaté que je manquais d’adhérence sur le train arrière, cela m’empêche d’attaquer à ma guise. Kristensen met la pression, mais je garde ma première place. Court répit : il observe rapidement son premier ravitaillement.
À mon tour de m’arrêter. Arrêt impeccable, mais Kristensen et Di Resta, qui s’étaient déjà arrêtés, sont passés devant moi. Ekström et Paffett poursuivent en tête et conservent les deux premières places après leur ravitaillement.
Cinquième, pas exactement la place dont je rêvais avant le départ. En plus, Jamie Green met la pression derrière moi. Mais je vois une voiture au ralenti : Tom Kristensen ! Il a déchappé un pneu. Ces derniers souffrent, on s’y attendait.
Deuxième arrêt : me voilà quatrième. Pas pour longtemps : Ekström, alors en tête, explose un pneu lui aussi ! Gary Paffett hérite de la victoire. Et moi, je monte sur le podium.
15h05 : Félicitations à Gary, et à l’équipe. Avec Di Resta deuxième, on monopolise le podium. Et même les cinq premières places. Un grand jour pour l’équipe, qui garde une chance de décrocher le titre à Hockenheim dans deux semaines, avec Gary. Tous les gars ont bossé comme des fous, ils méritent cette victoire. Et ils mériteraient grandement le titre. On va se battre pour cela.
15h15 : Podium. J’aurais pu être à la place de Gary. Mais il a fait une belle course, il mérite sa victoire. Petit coucou aux mécanos et à ma famille.
15h30 : Conférence de presse. Forcément un peu moins enthousiaste que la veille. Mais encore une fois, ce fut une belle journée pour Mercedes.
16h00 : Mon ami Michel Ratté et sa femme sont venus du Québec pour me voir. Je profite encore un peu d’eux avant de quitter le circuit. Histoire de se détendre un peu, avant de reprendre la route pour Strasbourg.
21h00 : De retour dans mon appartement. Je pose mes valises. Le week-end est terminé. Une pôle et un podium, pas si mal… Pourquoi ne pas faire encore mieux à Hockenheim ?
Merci et à bientôt !
Bruno Spengler
www.brunospengler.com
www.parcomega.com
photo:René Fagnan - Auto123.com & DTM
10h05 : Debriefing dans le camion. On parle stratégie de course, des réglages, etc.
12h00 : Comme hier. Spaghetti sauce poulet. Je mange tôt pour digérer au plus vite avant la course. Sieste de 20 minutes dans le camion. Concentration. Cette fois, on y est.
13h30 : Tours de mise en grille, puis présentation des pilotes. La tension monte. Le public est venu nombreux, cela fait plaisir. Le circuit de Dijon fait la fête au DTM, les tribunes sont bien remplies.
14h00 : Départ. Je m’élance impeccablement, laissant les autres s’expliquer derrière moi au premier freinage. Je prends quelques longueurs d’avance, mais pas pour longtemps. L’Audi de Kristensen grossit dans mes rétros. Les autres suivent de près. Visiblement, ça pousse derrière. Pas étonnant. J’ai vite constaté que je manquais d’adhérence sur le train arrière, cela m’empêche d’attaquer à ma guise. Kristensen met la pression, mais je garde ma première place. Court répit : il observe rapidement son premier ravitaillement.
À mon tour de m’arrêter. Arrêt impeccable, mais Kristensen et Di Resta, qui s’étaient déjà arrêtés, sont passés devant moi. Ekström et Paffett poursuivent en tête et conservent les deux premières places après leur ravitaillement.
Cinquième, pas exactement la place dont je rêvais avant le départ. En plus, Jamie Green met la pression derrière moi. Mais je vois une voiture au ralenti : Tom Kristensen ! Il a déchappé un pneu. Ces derniers souffrent, on s’y attendait.
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| Le Québécois mène la course. |
Deuxième arrêt : me voilà quatrième. Pas pour longtemps : Ekström, alors en tête, explose un pneu lui aussi ! Gary Paffett hérite de la victoire. Et moi, je monte sur le podium.
15h05 : Félicitations à Gary, et à l’équipe. Avec Di Resta deuxième, on monopolise le podium. Et même les cinq premières places. Un grand jour pour l’équipe, qui garde une chance de décrocher le titre à Hockenheim dans deux semaines, avec Gary. Tous les gars ont bossé comme des fous, ils méritent cette victoire. Et ils mériteraient grandement le titre. On va se battre pour cela.
15h15 : Podium. J’aurais pu être à la place de Gary. Mais il a fait une belle course, il mérite sa victoire. Petit coucou aux mécanos et à ma famille.
15h30 : Conférence de presse. Forcément un peu moins enthousiaste que la veille. Mais encore une fois, ce fut une belle journée pour Mercedes.
16h00 : Mon ami Michel Ratté et sa femme sont venus du Québec pour me voir. Je profite encore un peu d’eux avant de quitter le circuit. Histoire de se détendre un peu, avant de reprendre la route pour Strasbourg.
21h00 : De retour dans mon appartement. Je pose mes valises. Le week-end est terminé. Une pôle et un podium, pas si mal… Pourquoi ne pas faire encore mieux à Hockenheim ?
Merci et à bientôt !
Bruno Spengler
www.brunospengler.com
www.parcomega.com
photo:René Fagnan - Auto123.com & DTM