Lorsqu’on est dans la cinquantaine, on ne peut que s’étonner de constater combien la Honda Accord a changé en 30 ans. En 1976, son constructeur nippon la qualifiait de plus grosse voiture de sa gamme. Or, à l’époque, elle avait les dimensions d’une Civic 2009 et elle visait les consommateurs en quête de produits bon marché.
Une trentaine d’années et 12 millions d’Accord plus tard, c’est une berline de taille intermédiaire sophistiquée que Honda propose. Et la notion d’économie a bien changé : elle porte désormais sur la consommation de carburant, non plus sur le prix d’achat.
À l’instar de sa principale rivale, la Toyota Camry, l’Accord a remplacé les grosses berlines autrefois traditionnellement américaines. Après tout, son gabarit actuel l’assimile plus à une Chevrolet Impala autant qu’à une Malibu!
Vivement le 4-cylindres...
Une autre chose a changé. Les Américains ont compris, crise de l’énergie aidant, qu’un V8 glouton n’est pas essentiel pour animer une voiture de cette taille. Mieux qu’un V6, même un humble 4-cylindres peut s’y substituer aussi agréablement qu’efficacement. L’Accord EX-L dont nous avons fait l’essai le démontre bien.
Outre un V6 de 3,5 litres, cette grande berline peut être munie d’un 4-cylindres de 2,4 litres, qui, curieusement, est proposé en deux versions. Pour le modèle de base, l’Accord LX, il développe 177 chevaux, alors qu’un silencieux à débit plus élevé et un module de commande reprogrammé lui en procure 190 pour les modèles EX et EX-L.
Ces deux moteurs sont jumelés d’office à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Toyota, Chevrolet et Chrysler n’en n’offrent pas pour leurs berlines intermédiaires. Cela dit, on sait que la majorité des acheteurs optent pour une boîte automatique, et Honda en offre une à 5 rapports parmi les options de cette voiture pour un supplément de 1 200 $.
... mais pourquoi deux versions?
On peut se demander pourquoi Honda prend la peine d’offrir ces deux variantes d’un même moteur. Après tout, elles produisent autant de couple à une livre-pied près. Elles autorisent des accélérations de 0 à 100 km/h aussi rapides (environ 8 secondes). De plus, leurs cotes de consommation respectives sont identiques, quel que soit le type de boîte de vitesses : un alléchant 7,9 litres aux 100 kilomètres avec la manuelle et 8,2 litres avec l’automatique, selon Transports Canada.
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| En trente ans, la Honda Accord est passée d’une voiture grosse comme la Civic à une rivale de la Chevrolet Impala! |
Une trentaine d’années et 12 millions d’Accord plus tard, c’est une berline de taille intermédiaire sophistiquée que Honda propose. Et la notion d’économie a bien changé : elle porte désormais sur la consommation de carburant, non plus sur le prix d’achat.
À l’instar de sa principale rivale, la Toyota Camry, l’Accord a remplacé les grosses berlines autrefois traditionnellement américaines. Après tout, son gabarit actuel l’assimile plus à une Chevrolet Impala autant qu’à une Malibu!
Vivement le 4-cylindres...
Une autre chose a changé. Les Américains ont compris, crise de l’énergie aidant, qu’un V8 glouton n’est pas essentiel pour animer une voiture de cette taille. Mieux qu’un V6, même un humble 4-cylindres peut s’y substituer aussi agréablement qu’efficacement. L’Accord EX-L dont nous avons fait l’essai le démontre bien.
Outre un V6 de 3,5 litres, cette grande berline peut être munie d’un 4-cylindres de 2,4 litres, qui, curieusement, est proposé en deux versions. Pour le modèle de base, l’Accord LX, il développe 177 chevaux, alors qu’un silencieux à débit plus élevé et un module de commande reprogrammé lui en procure 190 pour les modèles EX et EX-L.
Ces deux moteurs sont jumelés d’office à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Toyota, Chevrolet et Chrysler n’en n’offrent pas pour leurs berlines intermédiaires. Cela dit, on sait que la majorité des acheteurs optent pour une boîte automatique, et Honda en offre une à 5 rapports parmi les options de cette voiture pour un supplément de 1 200 $.
... mais pourquoi deux versions?
On peut se demander pourquoi Honda prend la peine d’offrir ces deux variantes d’un même moteur. Après tout, elles produisent autant de couple à une livre-pied près. Elles autorisent des accélérations de 0 à 100 km/h aussi rapides (environ 8 secondes). De plus, leurs cotes de consommation respectives sont identiques, quel que soit le type de boîte de vitesses : un alléchant 7,9 litres aux 100 kilomètres avec la manuelle et 8,2 litres avec l’automatique, selon Transports Canada.
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| Outre un V6 de 3,5 litres, cette grande berline peut être munie d’un 4-cylindres de 2,4 litres, |