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| Un «petit» parcours à obstacles que l'école avait aménagé nous a donné un avant-goût de ce qui allait suivre. (Photo: Catherine Lemieux, Land Rover Canada) |
Puisque ce dernier est doté d'une transmission automatique à six vitesses sophistiquée, aussi performante au centre-ville et sur l'autoroute que dans les difficiles sentiers, j'ai pu réapprendre à me servir abondamment de mon pied gauche pour freiner. Il est ainsi possible de garder en permanence le pied droit sur la pédale d'accélérateur et d'appliquer une pression modulée, tandis que son homologue de gauche contacte fermement la pédale de frein. Ce faisant, le moteur trouve continuellement son régime optimal, ce qui permet au LR3 de s'aventurer en terrain hasardeux avec moins de difficulté. Une bonne période d'essais-erreurs est nécessaire avant de bien maîtriser le jeu de pieds avec les pédales, mais c'est l'unique façon de se préparer à profiter au maximum d'une expédition en 4x4 à transmission automatique.
Au cours de ce test d'habiletés, je me suis pris d'affection pour le nouveau système «Terrain Response» de Land Rover. Ce système multimode
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| Au cours de ce test d'habiletés, je me suis pris d'affection pour le nouveau système multimode «Terrain Response» de Land Rover, qui maximise l'adhérence en fonction des réglages choisis par le conducteur. (Photo: Catherine Lemieux, Land Rover Canada) |
maximise l'adhérence en fonction des réglages choisis par le conducteur: normal, herbe/gravier/neige, sable, boue et ornières, rochers. Pour ce faire, il modifie la réaction du moteur, de la boîte de vitesses, des différentiels, des systèmes dynamiques et de la suspension pneumatique. Au début, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, compte tenu que la garde au sol a été abaissée de 208 à 185 mm lors de la transition Discovery-LR3. Je croyais que ce dernier était ainsi désavantagé; or, tout au long de la journée, je n'ai jamais heurté des obstacles avec autre chose que les pneus.
Le LR3 a franchi le parcours à obstacles sans broncher et, comme j'avais prouvé à Catherine que je maîtrisais suffisamment le véhicule pour ne pas
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| Le LR3 a franchi le parcours à obstacles sans broncher. (Photo: Catherine Lemieux, Land Rover Canada) |
l'abîmer, j'ai reçu le feu vert pour passer à la série d'épreuves suivante. Avant d'aller plus loin, nous nous sommes arrêtés près d'un centre de pisciculture, au côté duquel se trouvait un rivage pittoresque. C'est là que le lunch, préparé par les chefs de l'hôtel, nous a été servi. Le creux dans mon estomac était probablement aussi énorme que ceux que j'avais affrontés en matinée. Nous nous sommes régalés avant de nous remettre aux choses sérieuses.
En après-midi, nous avons pris le chemin opposé à celui qui conduit au parcours à obstacles. Destination: le fin fond des bois, comme on dit. La première section que nous avons
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| Comparée au terrain rocailleux du parcours à obstacles, cette riche étendue d'herbe verte était agréablement confortable. (Photo: Catherine Lemieux, Land Rover Canada) |
rencontrée était caractérisée par une riche étendue d'herbe verte qui semblait recouvrir la totalité du sol. Nous avons franchi ce doux tapis - enfin, tout est relatif - en appréciant la beauté resplendissante de ce coin particulier de la belle province, sans réaliser à quel point nous allions rapidement nous replonger dans une lutte sans merci entre la machine et la nature.
Bien entendu, pour Catherine, qui avait elle-même roulé à cet endroit à maintes reprises et qui avait guidé un grand nombre de propriétaires de Land Rover à travers les multiples pentes et virages, c'était un jeu d'enfant. Mais pour moi, apprenti spécialiste de la conduite tout-terrain depuis que j'ai appris à conduire le Land Cruiser FJ40 de mon père, l'aventure a été rocambolesque. Coeurs sensibles s'abstenir.
