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Lotus Evora 2010 : premières impressions

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Luc Gagné
La grande Lotus!
Mais cette mécanique ne devrait pas poser de problèmes. Depuis 2005, ce moteur appelé 2GR-FE a servi à une vingtaine de produits Toyota et Lexus vendus à travers le monde. Des véhicules comme les utilitaires RAV4, Highlander et RX 350, la fourgonnette Sienna, le multisegment Venza de même que les modèles actuels des berlines Avalon et Camry.

Le coffre a un volume légèrement supérieur à celui d’une Mazda MX-5! (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Ce V6 Toyota procure des performances à la mesure des prétentions du fabricant. Fort de ses 276 chevaux (pour le RAV4, il en produit 269), il permet au bolide britannique d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes (4,9 secondes selon le fabricant).

On le dit aussi peu gourmand. La moyenne de 8,7 litres aux 100 kilomètres annoncée par Lotus m’apparaît cependant farfelue, surtout si le conducteur décide d’exploiter un tant soit peu le plein potentiel de cette mécanique et du châssis. D’ailleurs, notre brève période d’essais, réalisée principalement en zone urbaine, ne nous a pas permis de faire mieux que 13 litres aux 100 kilomètres. Cela dit, l’acheteur visé se souciera sans doute bien peu de ce... détail!

Il sera plus soucieux des performances du freinage. Là aussi, l’Evora marque des points en permettant d’immobiliser la voiture de 100 à 0 km/h en 36,8 mètres (ou 2,5 secondes).

De l’adhérence à revendre!
La puissance parvient aux roues arrière par le biais d’une boîte de vitesses manuelle à six rapports, qui provient également du « grand magasin » Toyota. Son maniement est précis; les rapports sont même un peu longs. Son embrayage n’oppose guère de résistance, ce qui se révèle très agréable lorsqu’on conduit dans un trafic dense. En outre, Lotus offrira bientôt également une boîte automatique à six rapports parmi les options.

La suspension offre un niveau de débattement surprenant. Tout comme l’Elise, qui n’a rien d’un tape-cul, l’Evora procure un roulement étonnamment doux, dans la mesure des grandes sportives. La servodirection offre, pour sa part, une précision chirurgicale et le niveau d’assistance est parfait.

Grâce au châssis tout aluminium ultra-rigide, l’Evora se fait fi des routes cahoteuses, qu’on aurait tendance à éviter avec une Ferrari. Un nom qui revient d’ailleurs très souvent dans les commentaires des badauds, qui assimilent la silhouette élégante de l’Evora aux voitures fabriquées à Modène!

La dotation de l’Evora est très complète. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque