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Mercedes-Benz CLS550 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Le mélange des genres
La diva
À la vue de la CLS550, on se doute que ses performances doivent être bonnes, mais à ce point, c'est une surprise. Comme une diva piquée à vif, elle explose à la moindre provocation. De plus, elle a les moyens de ses crises avec son puissant V8 de 382 chevaux bien comptés, prêts à ruer, et son couple de 391 livres-pied. Il faut un peu moins de 6 secondes pour atteindre la limite de vitesse provinciale de 100 km/h. Les accélérations sont franches et permettent des dépassements sans trop de difficulté et en toute confiance. Le rendement du moteur est exceptionnel; dans les faits, ce V8 de 5,5 litres est offert dans la majorité des modèles à l'étoile d'argent, et sa réputation en terme d'excellence est faite.

La CLS550 est équipée d'un V8 de 5,5 litres développant 382 chevaux.

La boîte de vitesses est complice de l'excellence du moteur. L'étagement de cette boîte automatique à 7 rapports frise la perfection avec des changements de rapports imperceptibles et en souplesse. Les accélérations deviennent encore plus faciles. Par contre, dans l'ensemble, malgré sa qualité, elle aseptise le comportement de la voiture. Les freins constituent également un bémol; leur endurance semble limitée en usage un peu plus agressif.

La direction est ultra précise, et l'agrément ainsi que le dynamisme de conduite sont d'autant plus agréables. La tenue de route est surprenante, la belle peut se transformer en bête dans la moindre courbe. Évidemment, plus la courbe est large, plus la CLS est à l'aise car elle n'en demeure pas moins une voiture d'une masse d'un peu plus de deux tonnes. La suspension est bien calibrée pour la voiture, elle est ferme en virage, mais elle combine bien confort et performance. Le seul gros défaut est la visibilité arrière, un compromis qu'on doit faire pour avoir le privilège de rouler en coupé à quatre portes.

La concurrence
La CLS a ouvert une nouvelle niche dans l'industrie de l'automobile. La seule vraie concurrence en matière de coupé à quatre portes est la Jaguar XF suralimentée (77 800 $); du côté des vrais coupés, on trouve la BMW 650i (101 500 $). Il y a également la Maserati Quattroporte (135 000 $), comparable en termes de style et d'exclusivité. Au cours des prochains mois, d'autres vrais coupés à quatre portes feront leurs débuts, dont l'Aston-Martin Rapide et la Porsche Panamera. Par contre, il y aussi la Volkswagen Passat CC qui se définit comme un coupé à quatre portes à moindre prix.

Conclusion
La CLS550 est une voiture d'une rare beauté et d'une rare compétence. Dire que c'est l'une des plus belles voitures du monde est une étape que je peux franchir aisément. Les performances en font une berline sportive d'une civilité incroyable qui offre un très grand plaisir de conduite. Il est certain qu'il faut faire certains compromis au chapitre de la visibilité et de l'espace arrière, mais c'est bien peu pour une si belle voiture. Dans les faits, la force de la CLS, c'est d'avoir réussi le mariage quasi parfait de contraires. L'union de la performance, de la beauté et du confort en fait une voiture proche de la perfection pour les heureux qui peuvent de l'offrir.
photo:Bertrand Godin
Mercedes Classe CLS CLS550 2009
mercedes classe-cls 2009
Mercedes Classe CLS CLS550 2009
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Bertrand Godin
Bertrand Godin
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