Une nouvelle page de l'histoire de l'automobile s'est écrite le 2 juillet dernier à New York, lors d'une cérémonie d'une ampleur sans précédent visant à souligner l'arrivée de la nouvelle limousine des gens riches et célèbres, la Maybach.
À la suite d'un long périple sur terre, sur mer et dans les airs, la voiture a fait son entrée dans la salle de bal d'un chic hôtel de Wall Street, le Regent, sous les applaudissements d'une foule de dignitaires, de journalistes et de membres de la haute direction de la firme Mercedes-Benz, le constructeur de ce nouveau joyau de l'automobile. Quelques minutes plus tôt, la première Maybach à sortir de l'usine de Sindelfingen, en Allemagne, avait été héliportée depuis le pont supérieur du Queen Elizabeth II, à bord duquel elle avait été embarquée six jours plus tôt à Southampton, en Angleterre. Après avoir traversé l'Atlantique dans une cage de verre, la voiture a été conduite avec escorte policière dans les rues de Manhattan jusqu'à sa destination finale, sur Wall Street.
Summum du raffinement
C'est à cet endroit que le professeur Jürgen Hubbert, le responsable de la production chez Daimler Chrysler, a décliné les principales caractéristiques de cette Maybach, dont le prix de 700 000 $ en fait la voiture la plus chère au monde. Elle sera construite au rythme de 1000 exemplaires annuellement, et les acheteurs désireux d'aménager cette limousine de grand luxe selon leurs goûts et leurs besoins bénéficieront d'un programme d'équipements optionnels offrant plus de deux millions de possibilités différentes. Jusqu'ici, le marché pour ce type de voiture se limitait au duo Rolls-Royce/Bentley, mais les nombreuses tergiversations ayant entouré la séparation de ces deux marques et leur acquisition par BMW (Rolls-Royce) et Volkswagen (Bentley) ont considérablement ralenti la production au cours des dernières années. Une telle situation ne peut qu'ouvrir la porte à la Maybach, qui s'affiche comme le summum du raffinement automobile.