Mais pour ceux qui apprécient une expérience de conduite plus pimentée,
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| La Z28 se distinguait du modèle V6 avec ses sorties d'échappements rectangulaires doubles uniques. (Photo: General Motors of Canada) |
le look plus sport de la RS ne pouvait suffire. Aussi, l'ensemble de performance et de maniabilité portera encore le vénérable écusson Z28. Le remplacement du moteur V6 de 3,4 litres pour celui de la Corvette LT1, dont on avait abaissé quelque peu la puissance, faisait que la Z28 de 1993 développait 275 chevaux, et coiffait sa concurrente à l'ovale bleu, la Mustang GT, par un vigoureux 70 chevaux. Encore mieux, Chevrolet a fini par régler les problèmes d'admission du LT1 trois ans plus tard, ce qui fit comme résultat que la Camaro a gagné dix chevaux supplémentaires. Fidèle aux origines de la Z28, la version de performance de la Camaro comprenait aussi une suspension sport pour bien gérer les chevaux ajoutés, celle-ci étant complétée par des roues en alliage de série de 16 pouces chaussées de pneus cotés Z, permettant à GM de retirer le limiteur de vitesse que l'on trouvait dans le modèle de base.
Les 275 chevaux du moteur étaient envoyés aux roues arrière par
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| Les quatre phares ultra-minces sont installés dans de profonds puits, et demeurent l'une des quelques caractéristiques de style qui furent conservées de la troisième génération de la Camaro. (Photo: General Motors of Canada) |
l'entremise de la boîte à six rapports T56, exclusive à la Z28; la même que celle que l'on retrouvait dans la Viper, de Dodge, et dans la Corvette de base. La meilleure version de cette boîte fut celle de 1993, parce qu'à partir de 1994, on y avait ajouté l'extrêmement frustrante caractéristique de saut des rapports CAGS, qui forçait le passage du premier au quatrième rapport pour améliorer le rendement énergétique. Malheureusement, puisque la meilleure boîte fut limitée aux modèles 1993, et le contrôle de la traction ne fut ajouté à titre d'option sur la Z28 qu'à partir de 1995 (il fut disponible sur les coupés de base en 1999), il faudra faire un peu de travail mécanique si l'on veut une voiture avec la meilleure boîte et le contrôle de la traction. La Z28 était facile à distinguer sous tous ses angles grâce à l'ajout d'uniques sorties d'échappement rectangulaires doubles ainsi que d'écussons sur les ailes et le pare-chocs arrière. Bien sûr, la décapotable fut aussi disponible en 1994, bien qu'elle demeure encore dispendieuse de nos jours.
Et finalement, si même la Z28 n'était pas suffisante pour étancher la soif
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| L'intérieur fut grandement amélioré par rapport au modèle sortant, malgré que sa qualité d'assemblage laissait à désirer. (Photo: General Motors of Canada) |
de vitesse de certains acheteurs potentiels, Chevrolet a offert la SS. Introduite, ou plutôt réintroduite en 1996, la SS fut construite par un manufacturier de pièces de performance, SLP Engineering. Utilisant une myriade de leurs propres produits, comprenant un ingénieux capot à système d'induction d'air, la Camaro SS produite par SLP produisait un conservateur 305 chevaux lors de sa première année. On pouvait choisir un système d'échappement optionnel qui ajoutait encore plus de puissance (et un son d'échappement incroyable), ajoutant 10 chevaux de plus à la déjà rapide SS. Celle-ci recevait également un ensemble de roues et pneus de 17 pouces plus larges, en plus de l'ensemble de suspension 1LE dérivé de la course, qui utilisait des éléments de premier choix comme des amortisseurs doubles ajustables Koni assortis à des barres anti-roulis plus grosses pour donner à la Camaro une surprenante maniabilité pour une voiture de ce poids; particulièrement si l'on tient compte du fait qu'elle soit toujours munie d'un essieu arrière rigide.
