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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Si l'on fait fi de cet exemplaire unique, le mot d'ordre de la Pursuit est sobriété. Cela signifie qu'une version de base peut être aussi élégante qu'un modèle haut de gamme SE, comme celle qui nous a été confiée. Vendue à près de 25 000 $, notre modèle d'essai possédait évidemment tous les artifices esthétiques disponibles. C'est pourquoi on retrouvait des jantes en alliage de 16 pouces, des phares antibrouillards discrets, un élégant becquet arrière ainsi que cette curieuse antenne servant au fonctionnement du système OnStar. Côté look, ma seule réticence concerne la grille de calandre, drôlement moins élégante que celle de la Cobalt. En fait, puisqu'il s'agit d'une voiture uniquement canadienne, j'ai l'impression que les designers ont dessiné une grille à la hâte, histoire de remplacer rapidement celle de la Chevrolet, moulée à même le pare-chocs. Dans le domaine des complaintes, j'ai également trouvé que les rétroviseurs extérieurs triangulaires étaient mal dessinés, puisqu'ils ne permettent pas une vision périphérique adéquate.
À l'extérieur, la Pursuit propose une finition correcte, qui n'est cependant toujours pas l'égale des produits japonais. Certains détails comme le trop grand espace entre le capot et le pare-chocs avant, ainsi que la colle débordante autour des moulures de glaces latérales, me laissent croire qu'une attention plus particulière aurait pu être apportée à ce niveau. Pour le reste, l'assemblage me semble plus rigoureux qu'auparavant, et les pièces de carrosserie montrent une meilleure qualité. D'ailleurs, souhaitons que la Pursuit saura mieux résister à la corrosion que la Sunfire, qui semble se décomposer d'elle-même après six ou sept ans.
Aménagement intérieur |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
À ce qu'il fait bon prendre place sur des sièges avant confortables, bien dessinés, et offrant un minimum de support. Dans notre modèle d'essai, on retrouvait un siège du conducteur avec support lombaire réglable ainsi qu'avec une poignée servant à l'ajustement vertical de l'assise. Le conducteur se voit aussi mieux positionné que dans sa devancière, qui présentait une assise très basse et donc, moins favorable à une bonne visibilité. Relativement fermes, les sièges permettent également aux passagers avant de voyager confortablement sur de longues distances, sans ressentir de fatigue. À titre de comparaison, ceux de la Sunfire étaient carrément atroces, très inconfortables, et s'avéraient agréables que pour les chiropraticiens, qui ont probablement vu leur clientèle augmentée quelques mois après l'introduction du modèle !
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Malheureusement, l'espace avant n'est pas aussi généreux qu'on le voudrait. Les panneaux de portes très épais empiètent un tantinet sur l'espace normalement attribué aux bras et aux épaules. Le conducteur remarquera d'ailleurs ce bémol en tentant d'ajuster le siège, dont les molettes sont presque inaccessibles lorsque la portière est fermée. Il en va de même pour la garde au toit passablement réduite, ce qui explique probablement l'absence de poignées de maintien à toutes les places. À l'arrière, l'espace accordé aux jambes et à la tête n'est pas impressionnant, mais demeure supérieur à celui de la Saturn Ion. La banquette n'est pas très confortable, mais se démarque par la présence de deux appuie-têtes amovibles. Le dossier rabattable à la façon 60/40 permet d'agrandir passablement l'aire de chargement, déjà relativement généreux. En fait, notre modèle d'essai était pourvu d'un caisson de basses optionnel qui gênait drastiquement l'espace disponible, mais règle générale, la Pursuit offre plus d'espace que la majorité des concurrentes. Seule l'ouverture du coffre réduite créera des problèmes à celui qui désire charger des objets de bonnes tailles. Il faut cependant savoir que le même problème se retrouve sur des concurrentes comme la Mazda3, la Ford Focus et la Kia Spectra.
