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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Derrière le volant, le conducteur remarquera l'absence d'un indicateur de température du moteur, qui devrait à mon avis être de série sur tous les modèles. Je sais, un témoin lumineux doit techniquement s'allumer si la température devient anormalement élevée, mais j'ai bien de la misère à faire confiance à une simple ampoule. Hormis ce détail, la planche de bord est complète, drôlement bien dessinée et agréable à l'oeil. L'instrumentation se traduit par trois cadrans encerclés de chrome, dont l'éclairage rouge est du plus bel effet. Le bloc central englobe évidemment la chaîne audio, qui dans notre modèle d'essai, offrait en plus d'un lecteur CD/MP3, une sonorité très intéressante. On y retrouve aussi les commandes de ventilation et quelques autres boutons. Parlant de ventilation, sachez qu'en mettant le système en fonction, il vous faudra inévitablement élever la voix d'un cran, si vous souhaitez que vos passagers continuent à entendre ce que vous avez à dire. Oui, il est efficace, mais on croirait entendre tourner un séchoir à cheveux tant la sonorité est forte.
Il est toutefois désolant de constater que les concepteurs ont complètement raté le design de la console centrale, qui n'offre aucun rangement si l'on exclut les deux porte-gobelets. Le sélecteur de vitesse prend la majorité de l'espace disponible, ce qui oblige le levier du frein à main à être placé totalement à l'écart, sous l'accoudoir. Pour l'enclencher, il faut obligatoirement se contorsionner pour ensuite replier l'accoudoir central, un bel exemple d'ergonomie !
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Côté finition, la Pursuit se veut une progression de sa devancière. C'est tolérable, mais disons que le simple fait de toucher aux diverses pièces de plastique nous rappelle qu'on est à bord d'un produit GM. Les matériaux sont bon marché, et drôlement en deçà de ce que la concurrente peut offrir. En revanche, le choix des teintes et des tissu et cuir m'apparaît de meilleur goût, offrant un environnement plus riche et plus esthétique. L'assemblage est également grandement amélioré, ce qui explique l'absence quasi totale de sonnettes et de craquements à l'intérieur du véhicule. Mais comme en témoigne cette photo, il y a toujours quelques exceptions.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
La Pursuit se déplace au moyen du désormais populaire 4 cylindres Ecotec de 2,2 litres, développant dans ce cas-ci 145 chevaux. Sa sonorité est aussi déprimante qu'une conversation avec Roy Dupuis, mais son rendement est très impressionnant. La puissance est toujours présente, ce qui permet des accélérations supérieures à la moyenne des concurrentes. De plus, son couple de 150 lb/pi autorise des reprises franchement étonnantes, qui surprendront certainement les jeunes conducteurs de Honda Civic. Naturellement, il ne faut pas s'attendre à une [link artid=99661"]consommation[/linik] similaire à celle d'une Corolla ou encore d'une Civic. Avec une plus grande cylindrée et une puissance supérieure, la Pursuit exige environ deux litres supplémentaires de carburant, par tranche de 100 kilomètres.
Pour accompagner ce moteur, la voiture est livrée avec une boîte manuelle à 5 rapports, dont je n'ai pu faire l'essai. L'automatique offerte en option offre cependant un excellent rendement, puisqu'elle propose des passages de vitesse rapides et en douceur. Le dernier rapport me semble malheureusement très démultiplié, et ne peut curieusement pas être désactivé, puisque le fameux bouton « O/D off » brille par son absence. Celui qui aime être maître à bord de son véhicule sera donc déçu, d'autant plus que le système antipatinage offert de série avec l'automatique, ne peut lui non plus être mis hors fonction.
