BMW Z8
On passe au volant du Z8 comme on subit une expérience extrasensorielle : on en reste marqué à vie. Ce n'est pas tellement parce qu'il s'agit d'une édition limitée à 5 000 exemplaires ou que ce cabriolet coûte 200000$. C'est plutôt que le Z8 incarne l'essence de BMW, dans le style comme dans le comportement. Avec les 394 chevaux de son V8 de 5 litres, inutile de dire que ça déménage.
Son ronron se fait sentir dès qu'on tourne la clé de contact, signe que le bolide est très nerveux et n'attend qu'un signal de votre pied droit pour se lancer à plein régime. D'ailleurs, il boucle le 0-100 km/h en cinq secondes grâce à une boîte manuelle à six rapports bien étagés. Ses gros pneus de 27,5 cm de largeur à l'arrière (24,5 à l'avant) adhèrent au bitume comme une religieuse à la foi chrétienne, et ce, quelles qu'en soient les imperfections. Pour stopper ce fauve, vous pourrez compter sur des freins à disques munis d'un dispositif antiblocage.
Ferrari 360 Modena
Ah, Ferrari. Conduire une Modena, c'est un peu comme emmener sa première blonde au cinéma : avant, on peut difficilement penser à autre chose. Pendant, on peut difficilement réaliser ce qui se passe. Après, on aimerait pouvoir tout refaire autrement pour mieux apprécier chaque instant. La Modena, avec son rugissant V8 de 3,6 litres et 400 chevaux, est un plaisir à manipuler. Surtout si vous avez la chance de profiter de la boîte robotisée à six rapports au volant (paddle shift) qu'offre Ferrari pour ce modèle.
Sur la piste, les passages de vitesse sont parfaits, et les systèmes électroniques de tenue de cap garderont les quatre pneus dans le droit (ou plutôt sinueux) chemin. Avec un chrono en decà des cinq secondes pour le 0-100 km/h, cette belle italienne ne cache pas ses ambitions. Ses performances sont à l'image de son allure rapidité, fluidité et nervosité. Pas de flafla, comme le prouve d'ailleurs l'habitacle, fort moderne mais pourtant très sobre.