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Saab 9-3 Aero XWD 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Charles Renny
Vous n'êtes peut-être pas familier avec Saab, cette marque actuellement détenue par GM dont les curieux modèles restent difficilement ancrés dans la tête de Monsieur et Madame Tout-le-monde. À une époque, en fait, Saab était davantage connue pour ses avions de chasse Viggen que ces automobiles. C'est d'ailleurs pourquoi on l'appelle souvent «l'autre fabricant suédois».

Saab a conçu un mélange rapide, confortable et peu orthodoxe.

Au cours des dernières années, cependant, la gamme de Saab a commencé à toucher un peu plus les cordes du grand public. Prenons par exemple la 9-3. Tout en conservant la calandre distinctive, ses designers ont fait en sorte que le reste de la silhouette ressemble à une petite intermédiaire bien ordinaire. La découpe des portes est grande, tout comme la surface vitrée. La ligne de toit se fond harmonieusement dans le coffre et ce dernier possède une capacité de chargement plutôt intéressante. À l'arrière, les feux sont gros et faciles à voir, même lorsque recouverts de saleté provenant des routes de ma Saskatchewan natale.

Entrer à l'intérieur et en sortir s'avèrent faciles grâce à la généreuse ouverture des portes et à la convivialité des sièges. Les occupants arrière se sentiront certes un peu à l'étroit -- en tout cas, je l'étais. Le problème, c'est que le toit ouvrant enlève les 2-3 centimètres de dégagement qu'il m'aurait fallu pour m'assoir confortablement. Je devais donc avancer mes fesses pour baisser ma tête; or, ce faisant, je ne pouvais plus bouger les genoux. Remarquez bien, je ne ressentais pas d'inconfort, juste un manque de liberté.

Poste de pilotage
À l'avant, le siège du conducteur à huit réglages électriques s'abaissait suffisamment pour que ma tête n'ait rien à craindre. En fait, je me sentais plutôt à l'aise derrière le volant. Mon épouse à côté de moi était un peu choquée de voir que son siège n'offrait pas autant de réglages que le mien, surtout dans une voiture de luxe qui coûte 54 255 $.

Bien campé dans mon siège baquet et ayant trouvé une position de conduite bien ajustée, j'ai enfin mis la clé dans le contact. Véritable marque de commerce de Saab, ce dernier est situé entre les deux sièges avant, sur la console centrale. J'ai moi-même eu de la misère à m'y habituer; d'ailleurs, je ne compte pas le nombre de fois que mon bras s'est avancé par erreur vers la colonne de direction en vue d'insérer la clé!

Autre particularité des voitures Saab, celle-là moins évidente: un bouton sur le tableau de bord permet d'éteindre tous les cadrans et indicateurs à l'exception du compteur de vitesse. Évidemment, ce n'est pas tous les conducteurs qui s'en serviront. Le soir, cette fonction est quelque peu déroutante les premières fois et nécessite une période d'adaptation, mais il est certain qu'elle élimine bien des distractions.

Le siège du conducteur à huit réglages s'abaissait suffisamment pour que ma tête n'ait rien à craindre.
Charles Renny
Charles Renny
Expert automobile
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