La Relay est offerte avec un niveau d'équipements très honnête, compte tenu du prix demandé. La version 2 reçoit l'ensemble des accessoires à commande électrique, le lecteur CD/MP3, le régulateur de vitesse, la climatisation, les rétroviseurs chauffants, les sièges baquets de deuxième rangée et le fameux système OnStar. Pour quelques milliers de dollars de plus, la version 3 offre jantes en alliage, ordinateur multifonction, climatisation arrière, ouvre-porte de garage, siège du conducteur à commande électrique et plus encore. Peu importe la version choisie, il faut cependant savoir que les options sont nombreuses, et qu'elles peuvent faire grimper la facture de façon astronomique.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Comme en ce qui concerne l'ensemble du véhicule, le moteur V6 de 3,5 litres de la Relay n'est pas totalement nouveau. Il s'agit plutôt d'une mince évolution du V6 3400 qui prenait place sous le capot des anciennes minifourgonnettes de GM. Cette année, on nous propose donc un V6 de vieille technologie, à culbuteurs, développant 200 chevaux et 220 lb/pi de couple. C'est dommage, car actuellement, il n'y a que la Kia Sedona qui lui concède 5 chevaux, la balance des concurrentes étant toutes plus performantes. Un moteur comme le nouveau V6 de 3,6 litres à double arbre à cames en tête de 240 chevaux, notamment retrouvé dans la Buick Allure, aurait à mon avis été mieux adapté à cette fourgonnette. Selon GM, le V6 de 3,5 litres est plus fiable, plus doux et plus performant que son prédécesseur. Je ne peux renier le fait qu'il semble être moins rugueux, mais ses performances sont pratiquement similaires. Et en ce qui concerne la fiabilité, il faudra attendre quelques années avant de se prononcer. La seule bonne nouvelle concerne le fait que ce moteur est aussi peu gourmand que celui qu'il remplace. Il continuera sans doute de gagner le prix Énerguide du moteur le plus économe de sa catégorie. En combinant circulation urbaine et autoroute, il faut donc s'attendre à une moyenne d'environ 11,5 litres au 100 kilomètres, soit une cote similaire à celle d'une berline intermédiaire.
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Même si le moteur n'est pas aussi intéressant qu'on le souhaiterait, GM propose une transmission automatique à 4 rapports qui elle, offre un rendement pratiquement exemplaire. Les changements de vitesse se font rapidement et en douceur, et l'étagement des rapports est idéal. Cette boîte contribue à tirer le meilleur du moteur, qui travaillerait sans doute d'arrache-pied s'il était muni de celle de la Dodge Caravan. La Relay, comme l'ensemble de la famille, peut aussi être équipée de la transmission intégrale Versatrak. Le système n'est pas aussi efficace que celui de la Sienna, mais s'avère tout de même intéressant en conduite hivernale, surtout lorsqu'on sait que la version régulière patine très facilement des roues avant. Avec une telle combinaison, la consommation d'essence se voit cependant augmentée, et se chiffre à environ 13 litres au 100 kilomètres.
Comportement routier et éléments mécaniques |
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Une courte distance au volant de cette Saturn suffit pour nous rappeler les méfaits de la défunte Chevrolet Venture. GM clame que les Uplander, Montana SV6, Terraza et Relay possèdent une caisse plus rigide qu'auparavant, mais les nombreux craquements et bruits de caisse entendus à bord de notre véhicule d'essai ne m'ont pas convaincu de cette affirmation. En accélération prononcée, le train avant devient légèrement instable et la direction est victime d'un certain effet de couple. Il en va de même lors d'une accélération en mouvement, notamment lorsqu'on désire doubler un autre véhicule. La direction est également décevante par son manque de précision, puisqu'il faut souvent effectuer une légère correction pour conserver sa trajectoire. Et comme si ce n'était pas assez, le diamètre de braquage est beaucoup trop grand, ce qui rend le stationnement et les virages en U particulièrement laborieux.
