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smart fortwo cabriolet passion 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Forme et fonction nouvelles... et nécessaires
Dans l'ensemble, l'habitacle est raisonnablement bien assemblé mais certainement pas au même niveau que les véhicules de la compagnie-mère -- j'ai nommé Mercedes-Benz. Pour ce qui est du rangement, il faut se contenter d'un petit coffre accessible par derrière et pouvant contenir quelques sacs d'épicerie... à moins que vous ne fassiez vos emplettes chez Costco.
 
Les sièges sont confortables et ils offrent un bon support.

Consommation aussi minuscule
L'économie de carburant est l'un des principaux arguments de vente de la smart fortwo -- et avec raison. Étant donné son petit gabarit et son faible poids, elle n'a besoin que d'une petite quantité d'essence pour se déplacer. Les cotes officielles en ville et sur l'autoroute sont respectivement de 5,9 litres et 4,8 litres aux 100 kilomètres.

Avec la flambée record du baril de pétrole, une consommation aussi maigre est bénéfique pour le portefeuille...et encore plus pour la planète. Selon ÉnerGuide, la smart émet seulement 2592 kilogrammes de dioxyde de carbone (CO2) par année. En comparaison, l'imposant coupé biplace SL600 à moteur turbo de Mercedes-Benz rejette annuellement 7344 kilogrammes de CO2 dans l'atmosphère.

Puissance intelligente
Fonctionnant à l'essence (et non plus au diesel), le nouveau moteur à trois cylindres de 1,0 litre de la smart fortwo développe 70 chevaux et un couple de 68 livres-pied, en partie grâce à sa configuration à quatre soupapes par cylindre. Il est positionné au-dessus des roues arrière et s'avère par conséquent difficile d'accès. Vérifier le niveau d'huile, par exemple, est un peu plus compliqué qu'avec une voiture normale.

Ce petit moteur n'est pas le plus doux qui soit, mais il est étonnamment fougueux à bas régime. D'autre part, on peut s'approcher sans problème de la zone de régime critique (6000 tr/min), bien que le tout ne se fasse pas sans grand bruit.

Ceci étant dit, la boîte automatique à cinq rapports de la smart fait l'objet de mon plus gros reproche. Cette transmission imite le comportement d'une boîte manuelle, c'est-à-dire que les changements de rapport sont assez prononcés. En passant de la première à la deuxième vitesse, on sent un long processus de débrayage et d'embrayage, ce qui fait perdre du momentum à la voiture. En même temps, notre tête subit un léger coup.
 
La boîte automatique à cinq rapports de la smart fait l'objet de mon plus gros reproche.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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