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Subaru Legacy 2.5i Convenience 2011 : essai routier

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Mathieu St-Pierre
Journée SnowBaru
Honnêtement, jetez un coup d’œil sur les photos du tableau de bord. Vous voyez les deux haut-parleurs en plastique gris au centre de la console? Ils me font penser à ma première radio AM/FM portative… achetée en 1982. Affreux. « Bof, si ça fonctionne… » me dites-vous? Ha! Le son est atroce : il n’émane pas des haut-parleurs de la radio comme dans la plupart des autres voitures. Qui plus est, le micro se trouve au-dessus de la colonne de direction, et pour que mes paroles soient bien comprises, je devais me pencher vers le volant. Pas fort du tout.

On trouve aisément la position de conduite idéale, et on profite d’une bonne visibilité dans toutes les directions. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Pas fort, parce qu’on a lancé cette voiture, je l’ai mentionné, comme modèle 2010! Pas 1990! Cette configuration ignoble reflète celle des Forester et Outback. À moins, bien sûr, d’opter pour le système de navigation par satellite, qui comprend alors l’interface Bluetooth.

Par ailleurs, les sièges sont très confortables. On trouve aisément la position de conduite idéale, et on profite d’une bonne visibilité dans toutes les directions. La banquette arrière peut facilement accueillir deux adultes ou trois enfants. Le coffre est très volumineux. Voilà pour l’habitacle.

Subaru est célèbre à plusieurs égards, dont ses moteurs à cylindres horizontaux opposés de style Boxer. Son H4 de 2,5 litres anime tous les modèles sauf le Tribeca, et il développe 170 ch et autant de couple. Il est jumelé à une boîte à variation continue Lineartronic avec mode manuel, et les deux se complètent bien. Bref, j’accepterais volontiers cette boîte plutôt que la poubelle à quatre vitesses du Forester. Certains degrés de finition profitent d’une boîte manuelle à six vitesses de série aussi.

Je ne vous mentirai pas en disant que le grondement du quatre-cylindres fiche la trouille au bitume. Or, pour les besoins de la majorité des conducteurs « normaux », le groupe motopropulseur s’avère fringant et efficace. Toutefois, si vous laissez libre cours à votre côté adolescent comme moi et écrasez la pédale, le moteur s’emportera, préférant se lamenter que se mettre au travail.

À moins, toutefois, d’être aligné avec une poignée d’autres voitures à un feu rouge après une récente bordée de neige. Ici, votre supériorité est quasiment garantie. Peu importe la mécanique que recèle la 2RM à vos côtés, vous ne pouvez perdre cette course.

Son H4 de 2,5 litres anime tous les modèles sauf le Tribeca, et il développe 170 ch et autant de couple. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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