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Subaru Outback 2008 : Premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Mark Hacking
Prête à attaquer les sentiers

Collingwood, Ontario - À l'instar de la berline Legacy dont elle est dérivée, la Subaru Outback profite d'une mise à jour de mi-cycle pour 2008. Les améliorations, dans l'ensemble, font de cette familiale à vocation tout-terrain un véhicule plus raffiné mais toujours aussi solide.

L'Outback est encore une fois disponible avec trois motorisations et trois transmissions différentes.

3 motorisations, 3 transmissions
L'Outback offre les mêmes motorisations que la Legacy, à commencer par un moteur atmosphérique à quatre cylindres à plat de 2,5 litres (170 ch., 170 lb-pi de couple) et sa variante turbocompressée (243 ch., 241 lb-pi). Il y a aussi un moteur atmosphérique à six cylindres à plat de 3,0 litres qui génère 245 chevaux et un couple de 215 lb-pi.

Le seul du trio qui reçoit des mises à jour pour 2008 est le moteur de base. Une distribution modifiée et une série d'autres révisions résultent en un couple accrû à mi-régime. La conduite et, étonnamment, l'efficacité énergétique s'en trouvent optimisées.

L'Outback s'accompagne par ailleurs d'un choix de trois transmissions: une manuelle à cinq rapports (versions 2.5i et 2.5XT), une automatique à quatre rapports (2.5i) et une toute nouvelle automatique à cinq rapports (2.5XT et 3.0R).

Cette dernière a été considérablement revue et corrigée pour 2008. Elle effectue maintenant des passages en 0,2 seconde. Bien qu'elle ne soit pas assortie de palettes de commande manuelle au volant (comme c'est le cas de la Legacy 2008), elle se caractérise par les mêmes relâchements de l'accélérateur lors des rétrogradations. Super.

Gestion motrice à la fine pointe
Les Outback 2.5XT et 3.0R exploitent dorénavant le système SI-DRIVE de Subaru, lancé l'année dernière avec la Legacy Spec.B. Ce système de gestion du moteur permet au conducteur de choisir parmi trois modes de conduite différents, ce qui a pour effet d'altérer le calage variable des soupapes, la commande des gaz électronique et, le cas échéant, la réponse du turbocompresseur.

En conduisant l'Outback au gré des vallons entourant Collingwood, j'ai constaté une nette différence entre les trois modes. Lors des montées prononcées, par exemple, le réglage «Sport Sharp» procure toute la fougue nécessaire pour relever le défi en très peu de temps. Le commande SI-DRIVE n'est pas un bouton magique qui livre une poussée instantanée, mais c'est proche.

Le mode «Intelligent», de son côté, encourage le conducteur à suivre un rythme plus modéré. En outre, il rehausse la maniabilité lors d'arrêts et de départs fréquents et peut améliorer l'économie d'essence.

Les nombreuses améliorations font de cette familiale à vocation tout-terrain un véhicule plus raffiné.
Mark Hacking
Mark Hacking
Expert automobile
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