Auto123 décide de quelles 10 choses vous voulez vraiment savoir sur le Chevrolet Blazer 2020. Quand un modèle se fait bannir d’un stade de baseball, c’est bon signe ou mauvais ?
Quand j’ai reçu les clefs du Chevrolet Blazer 2020, je me suis fait la réflexion que j’embarquais dans une machine à voyager dans le temps. Pas d’une manière aussi dramatique que les personnages de la série télévisée Le chardon et le tartan mais en me rappelant que le premier Blazer avait tout de même vu le jour en 1969. De quoi multiplier de façon exponentielle les 10 choses à savoir…
# 1 À cause du Jeep
Le nom Blazer a commencé à résonner quand General Motors a jugé qu’il était temps de répliquer à l’International Harvester Scout et au Ford Bronco, eux-mêmes nés pour faire la barbe au Jeep CJ. Les historiens de l’automobile s’entendent pour décréter que le Scout 80 de 1960 fut le premier VUS américain. Admirez-en les images sur Internet et vous admettrez avec moi que ce 4x4 avait une allure à la fois géniale et naïve. Le Bronco (1965 à 1996), lui, occupe en ce moment le cœur de l’actualité puisque Ford vient d’en annoncer la renaissance après un hiatus d’un quart de siècle. Quant au Jeep CJ, son histoire est si riche qu’on y reviendra une autre fois.
# 2 D’abord un pick-up
Face à ses trois populaires rivaux de l’époque, les ingénieurs de GM déposèrent un habitacle (détachable) sur la plateforme du K5, l’un des modèles de camionnette pleine grandeur appartenant à la famille C/K, pour commercialiser le K5 Blazer (le Jimmy chez GMC). Bizarrement, bien que la lettre C identifiait une motricité à 2 roues arrière et K, une traction 4x4, le K5 Blazer fut disponible en 2WD jusqu’en 1982.