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Toyota 4Runner Limited 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
L'auguste monarque
Il est là, tranquille dans son coin, un brin prétentieux, mais dégageant un potentiel impressionnant qui laisse deviner les capacités de ce mastodonte. Les racines du 4Runner 2010 puisent profondément dans l’histoire aventurière de cette bête des sentiers. Je parierais que si vous lisez ces lignes, vous connaissez déjà le Land Cruiser, ce qu’il peut faire, ce qu’il a fait. Les deux véhicules sont unis par des liens familiaux serrés et évidents.

Le 4Runner 2010 est axé sur la confiance sereine, a de la gueule et est le premier du genre à se montrer aussi compétent.

Au milieu des années 80, beaucoup de constructeurs se précipitaient pour ajouter des VUS intermédiaires à leur gamme. Toyota n’a pas fait exception. Coïncidant avec la refonte intégrale de la camionnette Toyota Pickup, la naissance du 4Runner a donné lieu à un bolide empruntant absolument tout ce qu’il pouvait de la camionnette, rehaussé d’un peu d’acier et de fibre de verre supplémentaire à l’arrière. La Toyota Pickup s’étant également taillé une réputation en tant que cheval de trait et véhicule hors route accompli, le 4Runner était déjà très bien parti pour connaître un grand succès.

Cape et couronne
Le 4Runner en est maintenant à sa cinquième génération. Il a laissé tomber en grande partie son look rustique et dénudé au profit d’un style plus opulent, mais jamais vaniteux. En effet, je ne crois pas que le 4Runner n’ait jamais paru plus charnu ou déterminé à prouver sa véritable valeur. Présentant un énorme carénage avant incluant un museau et des ailes carrées, il n’a jamais autant ressemblé à une camionnette. Mais il ne hurle pas « Regardez-moi! » pour autant. Non, il se contente d’être, simplement.

Et le 4Runner réussit son pari même en cette époque anti-camionnette. Plus particulièrement, c’est Toyota qui s’en sort en compensant la présence du 4Runner, si on veut, à l’aide de nombreuses options comme le Highlander et le Venza. De toute façon, Toyota n’en vendra pas 300 000 exemplaires.

D’après moi, et d’après bien d’autres gens, il y a longtemps que le 4Runner s’est taillé une place dans le paysage automobile, et il n’a plus rien à prouver. C’est d’autant plus vrai que son habitacle n’a jamais été si invitant ni dorlotant, surtout en version Limited. Mon séjour de 9 jours et 2 200 km en compagnie du 4Runner m’a fait découvrir des sièges étonnamment confortables, à l’avant comme à l’arrière, et amplement de dégagement pour les jambes et la tête, à moins de mesurer plus de 6 pieds 2 (1,9 mètre).

Mon séjour en compagnie du 4Runner m’a fait découvrir des sièges étonnamment confortables, à l’avant comme à l’arrière.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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