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| Il pleuvait à boire debout -- des conditions loin d'être idéales pour tester les limites d'adhérence d'une voiture. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Cette journée-là, il pleuvait à boire debout. Les conditions étaient loin d'être idéales pour tester les limites d'adhérence d'une voiture, mais il est toujours bon de savoir comment réagit un modèle en particulier sur chaussée mouillée. En plus, j'ai l'habitude d'effectuer des essais lors de lancements qui ont lieu en Californie, ce qui est loin de représenter les conditions auxquelles doivent faire face les conducteurs canadiens. Je me suis donc assis dans plusieurs versions de la Yaris, question d'avoir un portrait complet des aptitudes de la voiture - la pluie me laissait trempé à chaque fois que je changeais de volant.
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| La transmission automatique à quatre vitesses, compte tenu du poids léger de la voiture, demeure pas mal énergique à l'accélération de départ, mais je préfère quand même la boîte manuelle à cinq vitesses. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Quelles sont mes conclusions?
Eh bien, tel que prévu, la version sport RS est meilleure que celles de base (CE, LE), notamment grâce à ses roues en aluminium et à ses pneus légèrement plus larges. J'en ai eu la preuve à maintes reprises, surtout avec la boîte manuelle à cinq vitesses. Une transmission automatique à quatre vitesses est également disponible et, compte tenu du poids léger de la voiture, elle demeure pas mal énergique à l'accélération de départ. Toutefois, la Yaris se déplace avec plus d'entrain quand elle est reliée à la boîte manuelle, ce qui rend cette dernière essentielle à tous les passionnés du volant. Un passionné du volant qui achète une sous-compacte? Absolument! La Yaris, tout comme les nouvelles Accent ou Rio, fera sourire ceux qui aiment conduire agressivement.
Impossible de dire laquelle des trois tire le mieux son épingle du jeu sous
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| La Yaris s'est montrée superbe sur le petit parcours aux cônes orange, mordant la chaussée même quand je la poussais au-delà des limites raisonnables. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
la pluie - elles sont toutes bonnes. La Yaris s'est montrée superbe sur le petit parcours aux cônes orange, mordant la chaussée même quand je la poussais au-delà des limites raisonnables. Son centre de gravité est un tantinet élevé, ce qui provoque un léger tangage lors des manoeuvres de transition latérale, mais son comportement n'est pas du tout déconcertant et l'équilibre de la voiture n'est jamais remis en question.
Je ne peux m'empêcher de rire quand je parle aussi sérieusement de la maniabilité d'une sous-compacte, sachant très bien que la majorité des futurs propriétaires de la Yaris ne la conduiront pas très souvent au-delà des limites de vitesse permises et qu'ils ne lui feront définitivement pas subir le même genre de tests que moi.
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| La maniabilité d'une voiture a beaucoup d'importance, surtout quand on la considère sous l'angle de la sécurité active. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Tout de même, la maniabilité d'une voiture a beaucoup d'importance, surtout quand on la considère sous l'angle de la sécurité active (tout ce qui n'est pas coussins, ceintures, zones de déformation dans la carrosserie, appuie-tête avant actifs, surfaces absorbantes, etc.). La Yaris est équipée de série de deux coussins gonflables avant mais, contrairement au modèle américain qui sera disponible l'an prochain, le modèle canadien ne possède pas de rideaux de protection en cas d'impact latéral. En revanche, la structure hautement rigide de l'habitacle est impressionnante; elle répartit stratégiquement l'énergie du choc en cas de collision. Mais la petite voiture de Toyota mérite d'être acclamée davantage pour sa capacité à éviter les accidents à prime abord.
