Toutefois, même sans ces diverses options après-vente, le design
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| L'intérieur de la Yaris est beaucoup plus spacieux qu'il ne paraît de l'extérieur. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
européen de la Yaris est unique dans la catégorie des sous-compactes. Par surcroît, son intérieur est beaucoup plus spacieux qu'il ne paraît de l'extérieur. La silhouette haute crée un dégagement amplement suffisant pour les passagers de grande taille, tandis que l'accès aux places arrière (dans le modèle à trois portes) est facilité par des dossiers de sièges avant qui se rabattent facilement vers l'avant et qui retrouvent ensuite leur exacte position initiale. J'aime beaucoup. Qui plus est, l'espace de 880 mm entre les dossiers avant et arrière fait en sorte que les passagers arrière trouvent autant de confort que ceux à l'avant.
Pour ces raisons, la Yaris est une petite voiture merveilleuse pour transporter un groupe de personnes. La commodité de l'intérieur est
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| Pour une raison que j'ignore, Toyota a installé deux panneaux entre le coffre et la banquette et, lorsqu'on essaie de rabattre les dossiers, ils demeurent maladroitement dans les airs - rien pour optimiser le chargement. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
rehaussée par un dossier de banquette divisé 60/40 et pouvant s'incliner de 10 degrés. Surprenant, n'est-ce pas? Plusieurs voitures de luxe ne possèdent même pas des sièges arrière inclinables, alors imaginez une voiture économique! Mais il y a bien d'autres éléments qui démarquent cette minuscule Toyota du reste du peloton sous-compact.
Le coffre de la Yaris peut engloutir 228 litres, une capacité qui passe à 693 litres lorsque les dossiers arrière sont rabattus (dans le modèle à trois portes; 738 litres pour le modèle à cinq portes). Or, je dois préciser que je n'ai jamais pu baisser complètement les dossiers: pour une raison que j'ignore, Toyota a installé deux panneaux entre le coffre et la banquette et, lorsqu'on essaie de rabattre les dossiers, ils demeurent maladroitement dans les airs - rien pour optimiser le chargement. Une erreur de la part de Toyota? Ça arrive aux meilleurs et j'ose croire que le tout sera corrigé très bientôt.
Quoi qu'il en soit, la capacité de chargement est considérable et s'avère très pratique pour les jeunes familles avec ou sans enfant (si c'est votre
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| La Yaris offre en option des freins à antiblocage, une caractéristique que seule la Hyundai Accent partage. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
cas, profitez-en!), ou encore pour les grands-parents qui ne se servent des places arrière que lorsqu'ils amènent leurs petits-enfants au zoo.
Bon, assez parlé de l'aspect pratique, qu'en est-il de la conduite? Toyota propose des équipements habituellement réservés aux modèles plus luxueux, et ce, dans le but de forcer les consommateurs à voir le segment des sous-compactes sous un autre jour. Un exemple? L'option de freins à antiblocage, une caractéristique que seule la
Hyundai Accent partage. Il est vrai que cette dernière offre aussi des disques à l'arrière (une exclusivité dans la catégorie), mais aucun autre modèle n'est aussi performant au freinage que la Yaris.
Au cas où vous vous le demandiez, la sous-compacte de Toyota rivalise également avec la
Kia Rio (qui emprunte la majorité de ses composantes
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| La pédale au fond, la Yaris se déplace avec un aplomb remarquable; le couple est assez abondant en deuxième vitesse pour faire survirer les roues. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
et de son architecture à l'Accent) ainsi qu'avec une poignée de joueuses récentes comme la Chevrolet Aveo, la Pontiac Wave et la Suzuki Sprint+. C'est donc dire que la Yaris est la seule Japonaise du lot, les autres étant toutes assemblées en Corée (même l'Américaine Chevrolet).
La Yaris est légèrement moins puissante que les modèles de Hyundai et Kia - 106 chevaux comparativement à 110 - mais il faut vraiment avoir les sens bien aiguisés pour sentir la moindre différence à l'accélération. La pédale au fond, elle se déplace avec un aplomb remarquable; d'ailleurs, le couple est assez abondant en deuxième vitesse pour faire survirer les roues. Mais une telle action est irresponsable, non? Peu importe, la conduite de la Yaris est tellement amusante qu'elle m'a fait retrouver mon coeur d'ado, surtout à l'occasion du test de maniabilité que Toyota avait préparé pour les journalistes. Vous connaissez la formule: des cônes orange, une ligne droite, une série de virages serrés, un slalom à haute vitesse et enfin un test de freinage.
