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Volkswagen Golf 2.5 Trendline 3 portes 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Enfin un succès commercial?
La Golf est une petite voiture douée. En Europe, son présentoir regorge de trophées, tandis qu’au Canada, la version TDI s’est méritée des éloges honorables tels que la Meilleure voiture familiale de moins de 30 000 $ par l’AJAC, ainsi que le Véhicule vert de l’année 2010 d’Auto123.com.

Elle est disponible en versions à hayon avec 3 ou 5 portes, mais aussi une nouvelle version familiale.

Malgré toutes ces accolades et un effort soutenu de la marque allemande, il y a quelque chose que la Golf n’ait pas encore gagné : le cœur des acheteurs nord-américains. VW a même tenté de changer son nom pour la Rabbit, ce qui s’est avéré un échec au niveau du marketing. On sème aussi la confusion au Canada, avec la Golf City, qui se fait vraiment vieille.

Alors on retourne à la case départ. Bien que cette fois, Volkswagen donne à la Golf toutes les chances de réussir : elle est disponible en versions à hayon avec 3 ou 5 portes, mais aussi une nouvelle version familiale, ce qui représente en fait un léger remodelage de la Jetta de l’an dernier. Et n’oublions pas la GTI.

Le moteur de série dans la Golf comporte le gros plus du segment. Le 5-cylindres en ligne de 2,5 litres développe 170 chevaux et un couple de 177 lb-pi : c’est à peine 30 étalons de moins que le quatre turbo de la GTI. Sa sonorité est un peu rugueuse au ralenti mais son grognement s’améliore lorsque le régime-moteur s’accentue. Avec la boîte automatique à 6 rapports, la Golf accomplit le 0-100 km/h en 7.3 secondes.

La voiture encourage également la conduite sportive, avec une direction très bien dosée et une suspension indépendante qui se montre aussi habile à garder la voiture en contrôle que de procurer un roulement agréable lorsque la cadence est plus relaxe.

Le 5-cylindres de la Golf ne peut évidemment pas rivaliser avec les moteurs de 1,8 et 2,0 litres de la concurrence au niveau de la consommation d’essence. Notre moyenne de 10,9 L/100 km n’est pas mauvaise, mais c’est le compromis d’avoir un gros moteur plein de couple.

La nouvelle Golf ne constitue pas une refonte totale par rapport à la Rabbit précédente, néanmoins les changements sont si significatifs qu’elle a l’air toute nouvelle. Il en résulte une voiture avec une allure plus musculaire, élancée et moderne. En finition Trendline de base, cependant, et sans phares antibrouillard et jantes en alliage, elle semble un peu dénudée. La peinture noire n’aide pas non plus, puisqu’elle cache les lignes sensuelles de la voiture.

Notre moyenne de 10,9 L/100 km n’est pas mauvaise, mais c’est le compromis d’avoir un gros moteur plein de couple.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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