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BMW 328xi Coupé 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Miranda Lightstone
Tiens, tiens, BMW nous refait le coup. Juste comme on pensait que le constructeur allemand s'enlisait dans la même voie que Volvo -- qui produit des véhicules sécuritaires mais sans âme pour une clientèle de vieux hommes d'affaires bedonnants qui jouent au golf -- ses ingénieurs nous ont réservé toute une surprise. Certes, on ne parle pas encore de la nouvelle M3, mais il y a deux coupés qui en laisseront plusieurs bouche bée. Et bien qu'elle ne compte pas sur un moteur turbocompressé comme sa grande soeur 335i, la BMW 328xi 2007 livre quand même une performance fulgurante tout en étant sexy à souhait.

Le nouveau coupé de Série 3 est une autre belle création des designers de BMW.

Addition par soustraction

Parfois, en soustrayant des éléments, on rehausse la valeur d'un produit. C'est archi vrai dans le cas du coupé 328xi. On retrouve deux portes au lieu de quatre (comme sur la berline) et les lignes extérieures ont été légèrement modifiées. Si les BMW nous ont toujours plu en raison de leurs designs sensationnels et de leurs silhouettes épurées, le nouveau coupé 2007 fait rougir de honte les générations précédentes. Et ça se comprend.

Le museau allongé et le pare-chocs arrière fuyant confèrent à la voiture une forme douce et sensuelle qu'on ne se lasse jamais de regarder. En outre, les ailes subtilement élargies et les lignes qui découpent les phares créent un sentiment d'agressivité totalement contrôlé. Semblant accroupie malgré ses roues en alliage de 18 pouces, la 328xi donne l'impression de vouloir bondir sur sa proie à tout moment. Quelle proie? La route, bien sûr! La longueur de la voiture a été accrue (ce n'est pas juste une illusion) et la voie est plus large que jamais. Résultat: une posture athlétique qui assure une tenue de route parfaite lors des balades endiablées.

Luxe mondain
Je dois avouer que je m'attendais à plus de l'intérieur de cette Série 3. Oui, l'habitacle est ergonomique et visuellement saisissant, mais il manque le luxe opulent, voire outrancier, dont j'espérais tant me régaler. Décoré de garnitures en noisetier et de sièges en similicuir noir, cet environnement suscite quand même l'admiration. C'est juste qu'en s'attardant aux détails, on reste sur notre appétit.

En termes de fonctionnalité, je n'ai rien à redire. Sièges à réglages électriques, volant télescopique, tableau de bord privilégiant le conducteur... c'est un pur plaisir que de s'asseoir au volant de cette BMW. À l'arrière, les passagers bénéficient d'un généreux dégagement au niveau des jambes. De plus, la console centrale s'étire jusqu'à eux (la 328xi offre quatre places et non cinq), ce qui assure un bien-être supérieur.

Or, quelques éléments agaçants viennent gâcher un peu le cachet de la voiture, à commencer par les porte-gobelets télescopiques et flottants -- pas très dignes d'une voiture de luxe. Je n'ai pas apprécié non plus les boutons difficilement accessibles des vitres électriques, la «complexe simplicité» des commandes audio ainsi que les vibrations qui laissent croire à un assemblage un peu négligé. Petits détails, direz-vous, surtout quand on tient compte de l'ensemble des qualités de la 328xi, mais ils affecteront votre relation avec la voiture en vous irritant sur une base quotidienne.

La plupart des commandes intérieures ne sont pas aussi attrayantes et réussies que les lignes extérieures.
Miranda Lightstone
Miranda Lightstone
Expert automobile
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