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BMW M3 Cabriolet 2008 : essai routier

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Marc Bouchard
Je suis beau… je sais, cela peut paraître prétentieux ainsi exprimé, mais c’est la seule explication logique. La seule raison qui peut justifier les dizaines de regards admiratifs qui saluaient mon passage lorsque je roulais, toit baissé, au volant de la BMW M3 décapotable.

La silhouette de la M3, sans son toit ou avec, possède tout de l’allemande racée.

Preuves à l’appui, ce n’était pas la première fois que je suscitais de tels regards. En effet, j’ai pu constater ce phénomène alors que je pilotais une Audi R8, une Nissan GT-R, de même que quelques autres modèles. Il n’y a donc plus aucune équivoque, je suis beau.

Je me résigne toutefois à partager ma consécration avec la voiture. Après tout, la BMW M3 n’est pas exactement une horreur non plus, et ses performances révèlent une nature à susciter l’admiration. Mais cette fois, c’est la version cabriolet que j’ai mise à l’épreuve.

Style tout germanique
La silhouette de la M3, sans son toit ou avec, possède tout de l’allemande racée. Tout comme sa version berline régulière, la décapotable dispose du profil aérodynamique qui fait (ou non) la joie des amateurs de BMW. Ajoutons-lui un petit capot bosselé pour laisser place à toute la quincaillerie surpuissante, et vous obtiendrez une présence très affirmée.

Quant au qualificatif cabriolet, il s’associe à un toit rigide rétractable électriquement qui, une fois en place, rend discrète la notion de décapotable. Il s’enlève malgré tout, aisément et assez rapidement, et sa conception laisse suffisamment de rigidité à l’ensemble pour ne pas pénaliser trop les performances de la voiture. Car rappelons-le, avec ou sans toit, une BMW M3 demeure une bête de race, plus à l’aise à haut régime qu’à vitesse de ville.

Un peu plus civilisée
La comparaison avec la M3 plus standard ne s’arrête pas là, puisque sous le capot se retrouve le même moteur V8 de 414 chevaux, aux explosives accélérations. On y a jumelé la « ô sacrilège » transmission automatique à double embrayage de BMW, dont la qualité n’est rien de moins qu’exceptionnelle.

En fait, n’eut été d’un poids légèrement plus élevé du modèle cabriolet, les accélérations de 0 à 100 auraient été exactement les mêmes. Mais un tout petit écart de quelques dixièmes (2 pour être précis) sépare les deux versions.

Fascinant toutefois de constater avec quel bonheur la transmission, mise en mode sport, réagit au quart de tour tant en montée qu’en descente de régime, et qu’elle se contrôle très aisément d’une simple pression du doigt. Or miracle, puisque la M3 cabriolet emprunte aussi une version de ville, la boîte se comporte avec civilité en mode totalement automatique, sans les à-coups des versions sport.

Sous le capot se retrouve le même moteur V8 de 414 chevaux, aux explosives accélérations.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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