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BMW Z4 3.0i 2004

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Rob Rothwell
Voilà de quoi sont faits les rêves
Voilà de quoi sont faits les rêves

Après un splendide après-midi d'automne assis derrière le volant d'une Z4 au moteur I-6 de 3,0 litres, ma vision des choses a profondément changé. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
«Vous croyez que vous la touchez mais, en réalité, c'est elle qui vous touche». Voilà la maxime que BMW utilise pour décrire la relation entre l'homme et la machine... surtout lorsque la machine en question est une Z4 2004. Normalement, mon côté très rationnel m'empêche de tomber dans des rêves ou toutes sortes d'expériences ésotériques; cependant, après un splendide après-midi d'automne assis derrière le volant d'une Z4 au moteur I-6 de 3,0 litres, ma vision des choses a profondément changé. Le soleil de plomb, plus que les bouffées d'air frais, a contribué à mon euphorie, même si ce n'était juste que dans un rôle de soutien. Ce qui faisait vraiment palpiter mon coeur était bel et bien la douce Z4 et ses 225 chevaux.

Peu de choses sur la Z4 2004 diffèrent des modèles précédents, mis à part des essuie-glace sensibles à la pluie et des contrôles audio montés sur le volant. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Je me rappelle à quel point les amateurs de cabriolet étaient quasi extatiques lorsque BMW avait lancé sa Z3, en 1996. Il s'agissait alors du premier roadster produit par BMW et vendu en Amérique du Nord depuis la 507, en 1959. J'étais parmi ceux qui salivaient à la vue du long capot et des lignes sensuelles de la Z3. Après sept ans de succès, le prestigieux constructeur allemand a remplacé sa petite bombe par une Z4 un peu plus imposante et sophistiquée. Le style, par contre, demeure controversé, principalement à cause de la vision de Chris Bangle, directeur du design chez BMW. Pour moi, le jury est toujours en train de délibérer et il faudra attendre encore un bon bout de temps avant de connaître le verdict - ça passe ou ça casse?

La Z4 de cette année a très peu changé par rapport à sa prédécesseur de 2003, mis à part des essuie-glace sensibles à la pluie et des contrôles audio montés sur le volant, sans oublier plusieurs nouvelles couleurs et ensembles de jantes. J'ai particulièrement aimé le capot et l'empattement encore plus longs de la Z4 de même que son coffre résolument costaud. Malheureusement, le concept de monsieur Bangle présente un étrange mélange concave-convexe des panneaux latéraux, sous la forme de profondes saillies asymétriques. Certains aiment ce style; pas moi.

Le gabarit de la Z4 évoque habilement les roadsters classiques des années 1960 et 1970. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Mais si l'on fait abstraction de cet élément, le gabarit de la Z4 évoque habilement les roadsters classiques des années 1960 et 1970, tels que la Triumph TR6, la Austin-Healey 3000 et la Ford AC Cobra V8. Ces voitures sport emblématiques plaçaient le conducteur plus près de l'arrière du véhicule, derrière un grand capot sculpté, à l'image de la moderne Z4. Je me suis assis derrière le volant, j'ai regardé une fois de plus le capot bombé et écouté le moteur I-6 rugir de toutes ses forces. À l'exception du tableau de bord moderne de la Z4, tous les aspects visuels de cette voiture nous portent à croire que le temps s'est arrêté en 1965. Sinon, la qualité de l'assemblage, le confort, la technologie et la performance sont définitivement de dernier cri.

Le petit cabriolet est ultra solide, si l'on soustrait le son métallique des portes, et fait preuve d'une rigidité de structure exceptionnelle. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Bien assemblés à l'intérieur comme à l'extérieur, les panneaux s'articulent de façon fluide et précise. Le petit cabriolet est ultra solide, si l'on soustrait le son métallique des portes, et fait preuve d'une rigidité de structure exceptionnelle. À l'intérieur, BMW a garni les sièges et les portières d'une généreuse touche de cuir doux, idem pour ce qui est des montants du pare-brise et des pare-soleil. J'ai vraiment apprécié l'usage d'un aluminium authentique brossé sur le tableau de bord et la console centrale. Les plastiques durs ont été réduits au strict minimum, hors de la vue et de la portée directe des occupants. Ces derniers ont par surcroît abondamment d'espace pour les jambes et la tête, que la capote soit abaissée ou non.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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