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Buick Regal CXL Turbo 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
À l'assaut des préjugés
Lors de la restructuration de GM, bien des gens (incluant moi, je dois l’admettre) croyaient qu’on devait larguer Buick en même temps que Pontiac, Saturn et Hummer. Toutefois, la marque fait fureur en Chine, maintenant un des plus gros marchés de l’automobile sur la planète, Buick devait donc rester.

Qu’est-ce que Buick, en fait? Une marque de luxe? Luxe sportif? Elle concurrence qui? Qui est leur clientèle cible? Tiger Woods est-il toujours leur porte-parole? Beaucoup de questions, bien peu de réponses. Bon, Tiger ne roule plus en Buick depuis 2008, alors on vient d’en régler une.

La Regal, essentiellement une Opel Insignia convertie en Buick, a été développée en Allemagne. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Sept personnes m’ont demandé ce que je conduis cette semaine. En l’espace d’une demi-seconde, j’ai reçu la même réaction sept fois : « Une Buick? Ouash! »

Pauvres eux, ils ne savent pas ce qu’ils manquent.

Je dois préciser que je conduis une Regal, pas une Lucerne qui, en passant, vient de se retirer, marquant une autre étape dans la renaissance de Buick. Note aux aînés : si vous vous sentez abandonnés par le revirement de la marque, vous pouvez toujours jeter un coup d’œil à la Toyota Avalon.

La Regal est, essentiellement, une Opel Insignia avec un nom différent. Pour 2011, elle est assemblée en Allemagne, quoique l’an prochain, la production pour le marché nord-américain sera transférée à l’usine de GM à Oshawa. Et nous savons tous ce qui caractérise les berlines allemandes, hein?

Oui, voici la Buick assurant la meilleure tenue de route depuis des décennies, peut-être même la meilleure de son histoire de 108 ans. Sa suspension avant à jambes MacPherson et arrière multibras procure une dynamique bien contrôlée, la voiture se montre solide et confiante sur pavé entortillé, alors que la direction encourage le conducteur ou conductrice à augmenter la cadence en s’approchant d’une courbe, au lieu de ralentir et de se cramponner pour du bon vieux roulis de caisse.

Cette fois-ci, on passe du temps dans une Regal CXL munie du 4-cylindres turbo et à injection directe de 2,0 litres. Ce dernier développe 220 chevaux et un couple de 258 lb-pi disponible de 2 000 à 4 500 tr/min. Une boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel équipe notre voiture d'essai, quoiqu'une manuelle à 6 rapports soit désormais disponible.

Le 4-cylindres turbocompressé de 2,0 litres produit 220 chevaux et un couple de 258 livres-pied. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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