Avis aux acheteurs de voitures importées : vous manquez quelque chose
J'ai appris à aimer la nouvelle expression artistique et technique de Cadillac; elle est branchée et excitante dans la CTS et elle s'exécute de
façon idéale dans le glorieux roadster XLR. Bien que les contours de la nouvelle STS paraissent un tant soit peu mous, la voiture est tout de même assez audacieuse pour se faire remarquer. Par surcroît, elle est probablement plus appropriée à la clientèle légèrement plus âgée et possiblement plus conservatrice qui souhaite passer de la CTS à un échelon supérieur.
J'ai passé bien du temps dans le nouveau modèle et je l'ai de plus en plus apprécié au fil des kilomètres que j'ai parcourus. Bien sûr, ce n'est pas toujours le cas avec les voitures réservées aux essais, qui sont parfois prometteuses mais qui finissent par agacer mes nerfs.
Je suis monté pour la première fois dans une STS en janvier dernier, à l'occasion du Salon international de l'auto de Détroit. Je ne pouvais
m'empêcher de me dire à quel point son intérieur avait l'air bien assemblé, surtout après avoir été déçu par les habitacles de la CTS et du SRX.
La STS en démonstration, au moins, marquait un pas en avant pour Cadillac. L'assemblage et les finitions de ses boutons et panneaux intérieurs sont non seulement d'une précision impeccable, mais ils démontrent aussi que la compagnie a acquis de la maturité. Fini le style techno-informatique extravagant de la CTS; place à une élégance sobre et classique.
Même si le design global de l'intérieur de la STS n'est pas aussi audacieux que celui de la BMW Série 5 ou aussi fascinant que celui de la Mercedes-Benz Classe E, les surfaces, le fini et
l'ergonomie de ses matériaux sont de première classe -- rivalisant avec les produits allemands. J'ai pris le temps d'inspecter le modèle d'essai qui m'a été livré en janvier, juste avant de faire déraper ses roues lors d'un essai hivernal de la gamme Cadillac, à Steamboat Springs, au Colorado. J'ai trouvé la voiture tout aussi bien conçue que celle présentée à Détroit.
Le mois de janvier a été assez chaud et relativement sec sur la côte Ouest, ce qui m'a permis de tester la performance à haute vitesse et l'adhérence tenace de la nouvelle Cadillac sur les nombreuses routes et autoroutes qui serpentent les environs de ma maison.
D'abord et avant tout, laissez-moi vous dire que le V-8 Northstar est un
moteur extrêmement flexible qui achemine la puissance aux roues arrière (ou aux quatre roues si la traction intégrale optionnelle est choisie) avec une intensité immédiate qu'on ne retrouve pas chez certains de ses concurrents. De 4,6 litres, il comprend 32 soupapes et un double arbre à cames en tête, tout en développant 320 chevaux à 6400 rpm et 315 lb-pi de couple à 4400 rpm. Cette énergie est amplement suffisante pour propulser la berline relativement lourde (1779 kg; 3922 lb) de zéro à 100 km/h en seulement 6,0 secondes.
La STS au V-6, qui affiche 26 kg (64 lb) de moins que la version V-8, est loin d'être aussi stimulante, mais son moteur de 3,6 litres est pas mal sophistiqué par rapport aux standards de GM. À 24 soupapes et à DACT, il génère 260 chevaux à 6500 rpm et 252 lb-pi de couple à 2800 rpm.
J'ai appris à aimer la nouvelle expression artistique et technique de Cadillac; elle est branchée et excitante dans la CTS et elle s'exécute de
 |
| Bien que les contours de la nouvelle STS paraissent un tant soit peu mous, la voiture est tout de même assez audacieuse pour se faire remarquer. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
J'ai passé bien du temps dans le nouveau modèle et je l'ai de plus en plus apprécié au fil des kilomètres que j'ai parcourus. Bien sûr, ce n'est pas toujours le cas avec les voitures réservées aux essais, qui sont parfois prometteuses mais qui finissent par agacer mes nerfs.
Je suis monté pour la première fois dans une STS en janvier dernier, à l'occasion du Salon international de l'auto de Détroit. Je ne pouvais
 |
| Même si le design global de l'intérieur de la STS n'est pas aussi fascinant que celui de la Mercedes-Benz Classe E, les surfaces, le fini et l'ergonomie de ses matériaux sont de première classe. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
La STS en démonstration, au moins, marquait un pas en avant pour Cadillac. L'assemblage et les finitions de ses boutons et panneaux intérieurs sont non seulement d'une précision impeccable, mais ils démontrent aussi que la compagnie a acquis de la maturité. Fini le style techno-informatique extravagant de la CTS; place à une élégance sobre et classique.
Même si le design global de l'intérieur de la STS n'est pas aussi audacieux que celui de la BMW Série 5 ou aussi fascinant que celui de la Mercedes-Benz Classe E, les surfaces, le fini et
 |
| Le moteur de 4,6 litres comprend 32 soupapes et un double arbre à cames en tête; il développe 320 chevaux à 6400 rpm et 315 lb-pi de couple à 4400 rpm. (Photo: General Motors of Canada) |
Le mois de janvier a été assez chaud et relativement sec sur la côte Ouest, ce qui m'a permis de tester la performance à haute vitesse et l'adhérence tenace de la nouvelle Cadillac sur les nombreuses routes et autoroutes qui serpentent les environs de ma maison.
D'abord et avant tout, laissez-moi vous dire que le V-8 Northstar est un
 |
| Les deux moteurs voient leur puissance être gérée par une douce transmission automatique à cinq vitesses avec mode manuel. (Photo: General Motors of Canada) |
La STS au V-6, qui affiche 26 kg (64 lb) de moins que la version V-8, est loin d'être aussi stimulante, mais son moteur de 3,6 litres est pas mal sophistiqué par rapport aux standards de GM. À 24 soupapes et à DACT, il génère 260 chevaux à 6500 rpm et 252 lb-pi de couple à 2800 rpm.