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Auto123 met à l’essai le Chevrolet Blazer 2022.
Le Chevrolet Blazer risque d’être un mot-clé populaire au sein des moteurs de recherche dans les prochains mois, le multisegment qui sera remanié à plus d’une reprise d’ici 2024. En effet, Chevrolet a déjà annoncé quelques retouches pour l’année-modèle 2023, mais ces modifications d’usage seront bien maigres à côté de ce qui attend le modèle en 2024, le Blazer qui passe à l’ère électrique.
Mais en attendant cette transition significative, j’ai pu redécouvrir le VUS du milieu du constructeur au nœud papillon, quelque peu rafraichi pour cette année. Voici ce que j’ai retenu de cette livrée LT munie de l’ensemble optionnel Redline.
Rien à voir avec les Blazer d’autrefois
Au cas où vous ne le sauriez pas encore, les bons vieux 4x4 sont peut-être à la mode pour un public assez restreint, mais la très grande majorité des automobilistes préfèrent le confort d’une grande berline américaine à bord de leurs véhicules à vocation utilitaire. Voilà pourquoi la « très grande majorité » des utilitaires sur la route ne peuvent suivre un Jeep Wrangler ou un Ford Bronco dans un sentier accidenté.
Le Blazer relancé en 2019 repose plutôt sur une architecture empruntée au grand frère, le Chevrolet Traverse. D’ailleurs, un bref coup d’œil aux jantes du véhicule – notez les six boulons – confirme l’appartenance à cette plateforme intermédiaire – ou C1XX si vous préférez l’appellation interne. Mais, contrairement au Traverse ou même à quelques rivaux de la catégorie, le Blazer préfère jouer la carte de la sportivité avec cette allure de Camaro surélevée.
Bref, malgré l’utilisation d’un des noms les plus mythiques dans l’histoire de la marque, le Chevrolet Blazer n’a rien à voir avec ses ancêtres. D’ailleurs, les premières photos du futur Blazer EV révèlent que le remplaçant électrique va poursuivre dans cette même veine.
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Un V6 bien adapté
Bien que le Blazer soit disponible avec le moulin 4-cylindres 2,0-litres turbo, il existe une option plus musclée pour déplacer les 1 929 kg de ce châssis monocoque déguisé en VUS sport. Le V6 atmosphérique à injection directe de 3,6-litres de cylindrée est parfait pour cette configuration. Avec une puissance de 308 chevaux et un couple de 270 lb-pi, le véhicule est capable d’enregistrer des accélérations satisfaisantes… pour un multisegment intermédiaire à deux rangées de sièges dont la mission est probablement plus familiale que sportive, soyons francs!
J’ai toutefois trouvé qu’il manquait cette dose de sportivité ressentie à bord de la livrée RS mise à l’épreuve il y a quelques années. On ne parle pas de grand-chose ici, mais tout de même, je me devais de le mentionner.
Muni du rouage intégral à embrayage double qui permet – à la seule pression du bouton « AWD » – de passer en mode deux ou quatre roues motrices, le Blazer se montre rassurant quand on pousse plus fort dans les virages poussiéreux à cette période de l’année. Sincèrement, ce bouton est surtout là pour faire économiser quelques sous au conducteur lorsqu’il roule tout bonnement sur l’autoroute.
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Amusant le Blazer?
Pour cette deuxième prise de contact, je n’ai pas eu besoin de parcourir un Montréal-Gaspé pour retrouver mes repères à bord du véhicule. Même si les sièges ne gagneront pas de concours pour leur confort général, on trouve sa position de conduite assez facilement et avec ce moteur V6 sous le capot, le multisegment est mieux nanti pour les fortes accélérations. La boîte automatique à neuf rapports n’a pas montré de signes inquiétants, l’unité qui fait bien depuis son arrivée dans le giron du constructeur américain.
En revanche, le Blazer n’a pas ce qu’il faut pour rivaliser avec les multisegments sports de luxe, mais je suis encore surpris de son aplomb sur la route, et ce, même avec des pneus d’hiver. Je réitère mon souhait de voir des palettes montées derrière le volant, chose qui n’arrivera probablement pas avant le changement électrique. Finalement, la direction pourrait être plus lourde et plus précise, mais bon, n’oublions la vocation de véhicule autoroutier du Blazer.