PORTLAND, Oregon - Permettez-moi de bouder le terme « tout nouveau » quand je parle de la Taurus 2013, parlons plutôt d'une Taurus « revue ». Pourquoi? Parce que Ford a pris une voiture familiale à cinq places comme toile de fond et y a ajouté quelques nouveautés. La Ford Taurus 2013 se déclinera en versions SE, SEL, Limited et SHO performante.
On aura également le choix entre trois moteurs : un quatre-cylindres en ligne EcoBoost de 2,0 litres à la fin mai pour les SE et SEL, un V6 atmosphérique de 3,5 litres avec distribution à programme variable (de série) et un biturbo EcoBoost de 3,5 litres développant 365 ch (comme l'an dernier).
Menaçante
La Ford Taurus 2013 arbore un nouveau look rappelant la Mustang, mais on y reconnaît toujours un produit Ford.
La barre courant le long de la calandre agrandie joue un rôle surtout esthétique, différenciant la Taurus de rivales qui ont choisi ce type nez aussi, comme Mitsubishi et Audi. La calandre noircie ainsi que les lignes du carénage avant lui confèrent un air tout à fait menaçant. On la reconnaîtra immédiatement quand elle se pointera dans le rétroviseur!
La sauce SHO
Les adjectifs « performant » et « économique » ne font peut-être pas bon ménage ordinairement, mais avec ses 365 chevaux, l'EcoBoost de 3,5 litres est la pierre angulaire de la SHO, l'ensemble le plus survitaminé des berlines familiales de Ford.
Le constructeur a même avancé qu'un grand pourcentage d'acheteurs de la SHO se servait de la BMW Série 5 comme référence, de même que l'Acura TL et la Chrysler 300 à TI. On l'a comparée aussi, plus conventionnellement, aux Toyota Avalon et Chevrolet Impala.
De tous les degrés de finition, seules les SE et SEL peuvent compter sur un entraînement à traction. Les Limited et SHO s'en tiennent strictement à la transmission intégrale. Ford n'offre qu'une seule boîte de vitesses, une automatique à six rapports dont le sixième est un rapport de surmultiplication. Les versions à TI héritent d'un nouveau rapport de transmission final ainsi qu'un différentiel plus léger.
Super SYNC
Le nouvel habitacle s'articule autour de la console centrale, qui recevra une de deux chaînes Sony. Au sommet, il intègre le système SYNC avec l'interface MyFord Touch.
Il s'agit d'une surface plate avec quelques commandes de base; la majorité des fonctions passent par l'écran tactile, où l'on accède à la caméra de recul, au navigateur et aux réglages du système. Une fois qu'on a bien configuré le système, une fonction de commande vocale nous permet de pratiquement tout faire.
Une généreuse sellerie de cuir crée une ambiance luxueuse, si bien qu'on ne s'étonne plus que les clients comparent la SHO à la BMW Série 5. Les sièges de mon modèle étaient dotés d'une fonction de massage optionnelle. Ils semblaient super confortables au début, mais après de longues heures sur la route et plusieurs séances de dorlotement, j'avais vraiment hâte de mettre pied à terre! Je laisserais personnellement tomber cette option; il s'agit du seul désavantage de la SHO face aux produits BMW.
Au freinage
Outre la suspension recalibrée, la SHO hérite de freins considérablement plus gros, tant du côté du disque que des étriers. Plutôt que de choisir un matériau plus mince et léger, les ingénieurs ont décidé d'utiliser des disques plus épais et pesants, mais mieux ventilés à l'avant et, pour la première fois, ventilés à l'arrière aussi. Les gros étriers à doubles pistons sont plus puissants et disposent de plaquettes plus grandes qu'auparavant.
Des systèmes de freinage servent désormais de base pour l'antipatinage, le contrôle de la stabilité et l'atténuation du roulis. La Ford Taurus SHO profite d'une autre technologie aussi, soit l'assistance au virage, qui permet d'attaquer les coins avec plus d'enthousiasme en appuyant subtilement sur la pédale de frein. Le résultat : la SHO s'inscrit mieux en virage et le conducteur n'a pas l'impression de conduire un modèle si gros.
Sur la route
La Taurus SHO est un peu grosse pour qu'on se prenne pour un pilote de F1, mais on peut le faire en tout confort! Encore mieux, les passagers ne réalisent pas qu'on tourne un coin à toute allure tellement les sièges offrent un bon soutien latéral.
Les instruments sont groupés en un bloc numérique, donc toute l'information est à notre portée et facilement lisible. Seul bémol : si vous utilisez le mode manuel de la boîte de vitesses, le tachymètre remplace l'odomètre et d'autres fonctions. Pour ravoir l'information, il faut passer par le menu de MyFord Touch.
Outre ces légers irritants, la nouvelle Taurus SHO m'a collé un sourire aux lèvres chaque fois que j'ai pris le volant!
On aura également le choix entre trois moteurs : un quatre-cylindres en ligne EcoBoost de 2,0 litres à la fin mai pour les SE et SEL, un V6 atmosphérique de 3,5 litres avec distribution à programme variable (de série) et un biturbo EcoBoost de 3,5 litres développant 365 ch (comme l'an dernier).
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Menaçante
La Ford Taurus 2013 arbore un nouveau look rappelant la Mustang, mais on y reconnaît toujours un produit Ford.
La barre courant le long de la calandre agrandie joue un rôle surtout esthétique, différenciant la Taurus de rivales qui ont choisi ce type nez aussi, comme Mitsubishi et Audi. La calandre noircie ainsi que les lignes du carénage avant lui confèrent un air tout à fait menaçant. On la reconnaîtra immédiatement quand elle se pointera dans le rétroviseur!
La sauce SHO
Les adjectifs « performant » et « économique » ne font peut-être pas bon ménage ordinairement, mais avec ses 365 chevaux, l'EcoBoost de 3,5 litres est la pierre angulaire de la SHO, l'ensemble le plus survitaminé des berlines familiales de Ford.
Le constructeur a même avancé qu'un grand pourcentage d'acheteurs de la SHO se servait de la BMW Série 5 comme référence, de même que l'Acura TL et la Chrysler 300 à TI. On l'a comparée aussi, plus conventionnellement, aux Toyota Avalon et Chevrolet Impala.
De tous les degrés de finition, seules les SE et SEL peuvent compter sur un entraînement à traction. Les Limited et SHO s'en tiennent strictement à la transmission intégrale. Ford n'offre qu'une seule boîte de vitesses, une automatique à six rapports dont le sixième est un rapport de surmultiplication. Les versions à TI héritent d'un nouveau rapport de transmission final ainsi qu'un différentiel plus léger.
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| Avec ses 365 chevaux, l'EcoBoost de 3,5 litres est la pierre angulaire de la SHO, l'ensemble le plus survitaminé des berlines familiales de Ford. (Photo: Ford) |
Super SYNC
Le nouvel habitacle s'articule autour de la console centrale, qui recevra une de deux chaînes Sony. Au sommet, il intègre le système SYNC avec l'interface MyFord Touch.
Il s'agit d'une surface plate avec quelques commandes de base; la majorité des fonctions passent par l'écran tactile, où l'on accède à la caméra de recul, au navigateur et aux réglages du système. Une fois qu'on a bien configuré le système, une fonction de commande vocale nous permet de pratiquement tout faire.
Une généreuse sellerie de cuir crée une ambiance luxueuse, si bien qu'on ne s'étonne plus que les clients comparent la SHO à la BMW Série 5. Les sièges de mon modèle étaient dotés d'une fonction de massage optionnelle. Ils semblaient super confortables au début, mais après de longues heures sur la route et plusieurs séances de dorlotement, j'avais vraiment hâte de mettre pied à terre! Je laisserais personnellement tomber cette option; il s'agit du seul désavantage de la SHO face aux produits BMW.
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| Le nouvel habitacle s'articule autour de la console centrale, qui recevra une de deux chaînes Sony. (Photo: Charles Renny/Auto123.com) |
Au freinage
Outre la suspension recalibrée, la SHO hérite de freins considérablement plus gros, tant du côté du disque que des étriers. Plutôt que de choisir un matériau plus mince et léger, les ingénieurs ont décidé d'utiliser des disques plus épais et pesants, mais mieux ventilés à l'avant et, pour la première fois, ventilés à l'arrière aussi. Les gros étriers à doubles pistons sont plus puissants et disposent de plaquettes plus grandes qu'auparavant.
Des systèmes de freinage servent désormais de base pour l'antipatinage, le contrôle de la stabilité et l'atténuation du roulis. La Ford Taurus SHO profite d'une autre technologie aussi, soit l'assistance au virage, qui permet d'attaquer les coins avec plus d'enthousiasme en appuyant subtilement sur la pédale de frein. Le résultat : la SHO s'inscrit mieux en virage et le conducteur n'a pas l'impression de conduire un modèle si gros.
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| La SHO hérite de freins considérablement plus gros, tant du côté du disque que des étriers. (Photo: Ford) |
Sur la route
La Taurus SHO est un peu grosse pour qu'on se prenne pour un pilote de F1, mais on peut le faire en tout confort! Encore mieux, les passagers ne réalisent pas qu'on tourne un coin à toute allure tellement les sièges offrent un bon soutien latéral.
Les instruments sont groupés en un bloc numérique, donc toute l'information est à notre portée et facilement lisible. Seul bémol : si vous utilisez le mode manuel de la boîte de vitesses, le tachymètre remplace l'odomètre et d'autres fonctions. Pour ravoir l'information, il faut passer par le menu de MyFord Touch.
Outre ces légers irritants, la nouvelle Taurus SHO m'a collé un sourire aux lèvres chaque fois que j'ai pris le volant!
Concurrents à considérer
