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Jaguar XKR 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Un gros matou bipolaire
Par définition une voiture GT représente un véhicule de grand tourisme. Très confortable, mais qui réserve, à chaque fois que l’on appuie fermement sur l’accélérateur, des performances remarquables. Si cette signification s’avère exacte, Jaguar, avec le nouveau coupé XKR, vient tout juste de reformuler sa définition d’une authentique GT.

Le nouveau coupé XKR, vient tout juste de reformuler sa définition d’une authentique GT.

Malgré la reprise de Jaguar par le géant indien Tata, les lignes magnifiquement dessinées par Ian Callum, se maintiennent. On s’est contenté de légèrement rafraîchir quelques petits détails dont le bouclier avant, les feux arrière et un tout nouveau groupe motopropulseur.

Les lignes voluptueuses dégagent une féminité propre à la marque de Coventry, et ses hanches toujours fortes, suivent le rétrécissement de la lunette arrière. Les nouvelles prises d'air cerclées de chrome de la calandre avant vivifient l’ensemble. Autrement, ce que l’on retient des modifications sont le capot révisé et les magnifiques jantes en hélices de 20 pouces reprises directement du Concept XF.

Hommage à la finesse et au luxe

L’intérieur se maintient à la hauteur de la réputation de la marque. On peut choisir entre le noyer, le chêne cendré ou foncé et l’aluminium pour l’habillage de la planche de bord. Dans mon véhicule d’essai, il y avait suffisamment de bois pour encourager la déforestation. Ce bois est d’ailleurs poli à la main et n’excède pas les 0,8 millimètres d’épaisseur.

De nombreux accents de chrome rehaussent la finition exceptionnelle. À bord, on se laisse littéralement séduire, les sièges en cuir « Connelly » nous enveloppent. La position de conduite se trouve en un tournemain, tout s’ajuste. L’importante fermeté des sièges étonne. Voiture de couple sans enfant ou de retraités, on ne peut pas compter sur les assises arrière, entre autres à cause du dossier vertical ainsi qu’un dégagement nul pour les jambes.

Comme toute Jaguar qui se respecte, l’équipement nous éblouit, au-delà de ce que l’on peut maîtriser en quelques jours.

Le coup de grâce
Une fois remis de nos émotions face à l’habitacle, on doit simplement appuyer sur le bouton Start/Stop. Là survient l’apothéose; le V8 suralimenté se met à gronder. Au même moment, la molette de la console centrale s’active et sort de son trou. Nommé le JaguarDrive Selector, cette « roulette » permet d’engager la transmission. Il y a les habituels N, R, P, D et tiens…un S pour Sport. Dois-je préciser que mon choix fut le S?

On peut choisir entre le noyer, le chêne cendré ou foncé et l’aluminium pour l’habillage de la planche de bord.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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