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Mercedes-Benz SLS AMG 2010 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Et Dieu créa la SLS!
Californie, USA - Il arrive parfois dans la vie que l'on ait une quasi-illumination; que la vision soit tellement incroyable qu'elle nous semble provenir en droite ligne de Dieu lui-même. Lorsque la voiture s'est avancée vers moi, tous phares allumés, que ses ailes se sont ouvertes comme celle d'un ange, j'ai compris que j'avais ce genre d'illumination.

La SLS est une véritable bénédiction!

En fait, je regardais de face, et pour la première fois en vrai, la toute nouvelle Mercedes-Benz SLS AMG et ses légendaires portières en ailes de mouette, mais l'effet était presque le même. Et une fois derrière le volant sur le circuit de Laguna Seca comme sur la route, la SLS est une véritable bénédiction!

Un ange sur la piste
J'ai à peine mis le popotin derrière le volant que j'ai soudain perdu toute envie d'admiration; je passe plutôt en mode action. Car dès que l'on pénètre à bord, et que l'on sait d'avance que les conditions s'y prêtent, la SLS semble nous lancer un défi: maîtrise-moi, dit-elle...

Bien que je l'avoue, je n'ai pas eu trop de difficultés à prendre place, ce ne fût pas le cas de quelques-uns de mes confrères, handicapés par l'accès rendu difficile par la présence des portes en forme d'aile de mouette, signe distinctif de la voiture. Et une fois installé en position de conduite, la chose est intimidante.

Évidemment, c'est presque au ras du sol que l'on se dépose, et le moindre regard vers l'avant nous montre un long, très long capot qui n'en finit plus.

Heureusement, les multiples réglages de tout acabit favorisent une installation solide et assurée, enveloppante littéralement, tellement tous les réglages peuvent être modifiés.

Et parce que l'on est à bord d'une Mercedes, la qualité de finition et la finesse des matériaux nous font un peu oublier que l'on se retrouve aussi à l'intérieur d'une bête de race. Un oubli qui revient au galop dès que l'on démarre le moteur.

Vrombissement béni
Le moteur V8 de 571 chevaux de la SLS est une véritable bénédiction. Avec aussi peu d'inertie qu'une authentique voiture de course, il monte rapidement en régime, et fait entendre un vrombissement inoubliable; une pure consécration.

La finesse des matériaux nous font un peu oublier que l'on se retrouve aussi à l'intérieur d'une bête de race.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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