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BMW X5 2019 : premier contact

BMW X5 2019
Photo : D.Heyman
Le meilleur taux d'intérêt
Dan Heyman
Une nouvelle mesure étalon en matière de qualité et de raffinement

Atlanta, Georgie – Il y a du nouveau au sein de la gamme de VUS BMW en 2019 avec l’arrivée d’une version renouvelée du X5. Ce dernier nous avance de nouvelles mécaniques, un nouveau châssis et même une nouvelle approche à quatre roues motrices, le tout drapé d’un style tout frais et de plus de gadgets technos que ne contiennent les allées de votre magasin Best Buy préféré.

Un style réussi
Le BMW X5, le deuxième meilleur vendeur du constructeur au Canada l’an dernier, est toujours reconnaissable, mais il est porteur d’un style résolument moderne.

À l’avant, le faciès est dominé par les traditionnels nasaux. Et lorsqu’on mentionne « dominé », le mot n’est pas utilisé à la légère ; les deux ouvertures sont plus larges qu’elles ne l’ont jamais été. En fait, on pourrait parler d’un seul orifice séparé par une bande chromée plutôt que de deux bouches distinctes. Malgré leur taille plus massive, elles servent bien le X5.

Ce qui est amusant, c’est que malgré leur caractère imposant, BMW s’est assurée que les phares ne seraient pas en reste. Ces derniers sont les plus élégants, les plus détaillés et les plus fonctionnels qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps ; très longtemps. Tout, du laser (oui, BMW Laser, comme il est gravé) au fini bleuté jusqu’aux ampoules encastrées à l’intérieur de magnifiques phares de jour aux D.E.L., respire la classe. De véritables œuvres d’art, c’est aussi simple que cela.

À l’arrière, c’est moins excitant. Les feux reçoivent un traitement 3D et se présentent joliment, mais en plus d’une occasion, ils m’ont fait penser à ceux du Audi Q7. Ce n’est pas un problème en ce sens que ce dernier concurrent est aussi attrayant, sauf que l’approche n’est pas aussi unique que si on leur avait, par exemple, donné un peu plus de relief.

Photo : D.Heyman

Difficile en contrepartie de trouver des défauts au profil. Les lignes incrustées aux flancs et qui s’élèvent au-dessus des passages de roues arrière donnent l’impression que le véhicule repose plus bas qu’en réalité. Pendant ce temps, le design des jantes ajoute à l’ensemble. Notez que pour la première fois, leur taille pourra atteindre 22 pouces. On retrouve même une version subtile de la signature Hofmeister à la lunette latérale arrière, une note stylistique bien complétée par un aileron de toit à la dimension parfaite. Le véhicule repose un peu haut sur patte pour que son style soit comparé à celui d’une « station wagon », mais nous n’en sommes pas loin, notamment lorsqu’il se trouve équipé de la suspension pneumatique optionnelle et que cette dernière est réglée pour ramener le X5 le plus près du sol possible.

Clair comme du… cristal
À l’intérieur, vous pourriez être surpris d’apprendre que l’approche réservée aux phares s’y est harmonieusement invitée. Bien sûr, on retrouve les traditionnelles touches de carbone, d’aluminium et de bois naturel (imperfections comprises pour ajouter à son réalisme), mais BMW a ajouté de la classe en dotant le levier de vitesse, les boutons de démarrage, du volume et du sélecteur iDrive d’une surface glacée nommée « Crystal Glass ». Il s’agit d’une option à 850 $ qui fait partie du groupe Premium Excellence. Celui-ci est livrable en échange de 16 500 $. Il ajoute au véhicule la suspension adaptative, la sellerie signée Merino et l’assistance aux stationnements parallèle et perpendiculaire. Du matériel de grand cru. On peut dire que dans le segment, une nouvelle mesure étalon en matière de qualité et de raffinement vient d’être fixée par le X5.

Côté confort, les faits saillants se résument à des portes-gobelets chauffants et refroidissants, en option, et suffisamment pour refroidir une bouteille d’eau pleine. Les sièges peuvent être chauffants ET ventilés en même temps, question de vous garder au chaud et au sec. À l’arrière, l’ouverture du hayon peut toujours se faire en deux sections et il est même possible d’abaisser le véhicule à l’aide d’un bouton à l’arrière, question de faciliter le chargement.

Quant à l’espace intérieur, il est sensiblement le même que celui des modèles de l’ancienne génération, à l’exception du dégagement pour la tête qui est légèrement supérieur.

Photo : D.Heyman

Encore plus…
Considérant la qualité qui est avancée à l’intérieur, l’aspect multimédia se doit d’être à la hauteur. On retrouve donc une nouvelle génération, la septième, du système BMW Connected (iDrive). Le principal ajout ici consiste en un écran entièrement configurable de 12,3 pouces, soit une dimension identique à celle de l’écran regroupant l’instrumentation. Il est aussi possible de compartimenter l’information en quatre sections, chacune étant également personnalisable. Il en va de même pour ce qu’on retrouve devant le conducteur alors que trois segments distincts peuvent être configurés à souhait pour afficher des trucs comme la vitesse ou la navigation, par exemple.

Contrairement à l’approche d’Audi, la carte routière ne peut pas occuper tout l’espace à cet endroit ; trop distrayant, dit-on. Ce qu’on retrouve plutôt, c’est une carte en Noire et en blanc qui nous indique la prochaine marche à suivre si une adresse a été entrée dans le système. Une belle touche. Je me suis surpris à l’utiliser autant, sinon plus que l’écran pleine grandeur en couleur.

Fait intéressant, le système du X5 peut être mis à jour au besoin et quantité de fonctionnalités seront ajoutées au courant de l’année 2019, comme la possibilité de faire démarrer le véhicule à distance via une application pour téléphones intelligents. Cette dernière va aussi vous permettre de vérifier si des espaces de stationnement sont disponibles là où vous vous rendez.

Deux moteurs turbo
Sur les marchés européens, quatre variantes seront livrables dès le départ ; deux seront munies de mécaniques Diesel ; deux autres d’un moteur conventionnel. Ces deux dernières sont la xDrive50i, qui est animée par un V8 biturbo (86 000 $), ainsi que la xDrive40i, équipée d’un 6-cylindres turbo (71 500 $). Bien que les propositions Diesel ne seront pas commercialisées au Canada au lancement du modèle, on a eu l’impression qu’on nous disait d’être patients lors de l’évènement. Si tout cela n’est pas assez pour vous, sachez qu’une version hybride enfichable, la xDrive45e, se pointera pour l’année 2021 avec une puissance de 394 chevaux et une autonomie électrique d’environ 80 kilomètres.

Dan Heyman
Dan Heyman
Expert automobile
  • Plus de 12 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 70 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque