L'autre point fort de la 6, c'est son emballage à la hauteur de son contenu. Ça, c'est plus rare du côté des constructeurs nippons. Disons que cette berline rehausse quelque peu leur piètre réputation en matière de style. L'Altima lui a cependant livré une chaude lutte, obtenant même la faveur de l'un des essayeurs. Mais les autres ont craqué pour la 6. Sa présentation intérieure a aussi mérité de bonnes notes, bien qu'elle soit moins cossue que celle de l'Accord. Mais tous ont convenu que l'habitacle ne présentait pas de lacune majeure, tant au plan de la décoration que de l'ergonomie. Idem pour l'habitabilité. Seuls les sièges prêtent flanc à la critique. À l'arrière, la banquette est confortable mais un peu trop inclinée, tandis que l'espace est un peu juste pour la tête. Quant aux baquets avant, on leur a reproché un manque de soutien latéral et une assise trop courte.
3. Nissan Altima SE : trop de plastique
Dire que l'Altima constitue une déception serait nettement exagéré. D'abord, elle s'incline de peu devant la Mazda6, qu'elle aurait sans doute devancée n'eût été de sa qualité d'assemblage décevante. Par rapport à sa devancière, l'Altima de troisième génération a beaucoup progressé, et ce, dans presque tous les domaines. En revanche, on constate une nette détérioration de la finition, à commencer par la surabondance de plastique et les craquements qui en émanent. En fait, on se serait plutôt cru à bord d'un produit américain. Ce qui n'est pas un compliment.