Parmi les véhicules que Dodge avait préparés pour les essais en piste, on retrouvait deux Charger Daytona R/T toutes équipées et peintes en Go-ManGo! (mangue) avec des calques noirs -- le jaune Top Banana! est également disponible -- ainsi que quatre autres exemplaires arborant les mêmes extras de performance et de style que la Daytona mais sans la peinture et la carrosserie fantaisistes. Cet ensemble est appelé «Groupe maniement de performance» et il comprend des pneus de performance de 18 pouces élargis, un boîtier de direction avec soupape à neuf côtés de même que des amortisseurs Nivomat à nivellement automatique. Cette suspension est réglée de façon à offrir un meilleur contact avec la route.
Je ne sais pas si j'ai une personnalité assez extravagante pour me promener tous les jours dans une Charger Daytona entièrement décorée,
mais je suis tombé en amour avec un modèle tout noir doté du Groupe maniement de performance et de la plupart des ajouts de la Daytona. La Darth Vader des automobiles, elle est (dit à la manière de Yoda); une bête à l'allure particulièrement menaçante qui a tout de même bon caractère -- contrairement au conducteur endiablé que j'ai déjà été.
Je dois mentionner que la Charger propose un choix de sept couleurs extérieures différentes, soit Argent Éclatant Métallisé, Cristal Rouge Infernal, Cristal Noir Étincelant, Vert Magnésium, Bleu Nuit, Blanc Vanille et Gris Fer Métallisé. La version Daytona offre en plus l'orange et le jaune que j'ai mentionnés précédemment.
Nous étions sur la piste sud, un peu plus petite et plus arrondie que celle utilisée à ce moment pour l'essai d'un mulet de NASCAR. Il y avait une
belle ligne droite avec une chicane des plus exigeante, un peu à l'image de Laguna Seca en Californie -- parfait pour tester les capacités de la puissante berline. S'est-elle montrée à la hauteur? Oui, et elle m'a encore surpris. Même les gros freins à disque ne paraissaient pas s'essouffler tour après tour. La structure de carrosserie compacte permet au châssis d'agir sans roulis latéral tout en offrant une conduite douce, et ce, même en passant par-dessus les bandes rouges et blanches dans les courbes. Par ailleurs, il était assez facile de gagner rapidement de la vitesse. À ma grande satisfaction, les lignes droites étaient suffisamment longues pour atteindre des vélocités qui sont illégales sur les routes conventionnelles.
Certes, la grande majorité des futurs conducteurs de Charger n'auront jamais la chance de piloter leur voiture sur une piste de course -- ce qui est dommage -- mais cette expérience m'a permis de constater à quel point la voiture est bien équilibrée lorsqu'on la pousse à l'extrême. La suspension entièrement indépendante sophistiquée se compose de bras courts et longs à l'avant et d'un design à cinq articulations à l'arrière, ce qui donne une configuration parfaitement amortie, merveilleusement contrôlable à haute vitesse et énormément rassurante lors des freinages
brusques. Chrysler a emprunté l'essentiel de son châssis dernier cri à Mercedes-Benz, comme pour la 300 et la Magnum, mais l'a retravaillé en fonction d'une voiture plus grande et plus lourde. Cette opération a eu lieu à l'usine Chrysler en Indiana, où est également produite la transmission à cinq vitesses de la compagnie.
Pour de telles raisons, ce serait une erreur de ne pas considérer la Charger juste parce qu'elle a l'air d'un «muscle car». Par exemple, le V-8 HEMI avec soupapes en tête de la R/T, appuyé par un contrôle électronique du papillon (ETC), est beaucoup plus sophistiqué, à certains égards, que bien des moteurs à nombreuses soupapes. Son système de cylindrée variable (MDS) a été le premier du genre à être vendu à grande échelle en Amérique du Nord grâce à l'introduction de la 300C.
Je ne sais pas si j'ai une personnalité assez extravagante pour me promener tous les jours dans une Charger Daytona entièrement décorée,
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| Il n'y a rien de comparable à la Charger R/T en dehors de l'arsenal du Groupe Chrysler. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Je dois mentionner que la Charger propose un choix de sept couleurs extérieures différentes, soit Argent Éclatant Métallisé, Cristal Rouge Infernal, Cristal Noir Étincelant, Vert Magnésium, Bleu Nuit, Blanc Vanille et Gris Fer Métallisé. La version Daytona offre en plus l'orange et le jaune que j'ai mentionnés précédemment.
Nous étions sur la piste sud, un peu plus petite et plus arrondie que celle utilisée à ce moment pour l'essai d'un mulet de NASCAR. Il y avait une
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| La structure de carrosserie compacte permet au châssis d'agir sans roulis latéral tout en offrant une conduite douce, et ce, même au-dessus des bandes rouges et blanches dans les courbes. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Certes, la grande majorité des futurs conducteurs de Charger n'auront jamais la chance de piloter leur voiture sur une piste de course -- ce qui est dommage -- mais cette expérience m'a permis de constater à quel point la voiture est bien équilibrée lorsqu'on la pousse à l'extrême. La suspension entièrement indépendante sophistiquée se compose de bras courts et longs à l'avant et d'un design à cinq articulations à l'arrière, ce qui donne une configuration parfaitement amortie, merveilleusement contrôlable à haute vitesse et énormément rassurante lors des freinages
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| Chrysler a emprunté l'essentiel de son châssis dernier cri à Mercedes-Benz, comme pour la 300 et la Magnum. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Pour de telles raisons, ce serait une erreur de ne pas considérer la Charger juste parce qu'elle a l'air d'un «muscle car». Par exemple, le V-8 HEMI avec soupapes en tête de la R/T, appuyé par un contrôle électronique du papillon (ETC), est beaucoup plus sophistiqué, à certains égards, que bien des moteurs à nombreuses soupapes. Son système de cylindrée variable (MDS) a été le premier du genre à être vendu à grande échelle en Amérique du Nord grâce à l'introduction de la 300C.