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GMC Yukon d'occasion 1992-1999

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Imposant, puissant et malheureusement peu fiable
Imposant, puissant et malheureusement peu fiable

Les ventes de Yukon sont actuellement au point mort et pour une fois, on peut dire merci à la montée vertigineuse du prix de l'essence et aux
Il fût un temps où le Yukon a été le plus profitable sur le diagramme de GM. (Photo : General Motors du Canada)
nombreux rivaux qui recherchent les profits générés par le lucratif segment des VUS pleine grandeur. Le Yukon a déjà été le plus profitable sur le diagramme de GM. On peut dire que c'était le bon temps et comme la Ford Expedition était la seule menace, le soleil brillait sur la division GMC.

Pour mieux faire les choses, le Yukon partageait tout avec sa soeur, la Chevrolet Tahoe, à l'exception de la calandre et de certaines garnitures extérieures et intérieures. C'est un choix économique logique d'autant plus que ces gros VUS ont été élaborés à partir des camionnettes pleine grandeur.

Lorsque GMC a lancé le Yukon en 1992, c'était simplement une Chevrolet Suburban raccourcie. Son format réduit toujours imposant mais plus maniable et agressif l'a rendu populaire autant auprès de la clientèle
Lorsque GMC a lancé le Yukon en 1992, c'était simplement une Chevrolet Suburban raccourcie. (Photo : General Motors du Canada)
féminine que de la clientèle masculine. Son style simple et franchement élégant est à l'origine de son succès sur le marché des véhicules d'occasion.

En réalité, GMC a tout simplement ramené sa Jimmy K5 (Chevrolet Blazer), un modèle qui faisait partie de la folie des VUS durant les années 70 et dont la production a été arrêtée en 1990 après une série de révisions. Pour rendre hommage à cette époque, une version du nouveau camion vendu par Chevrolet portait le nom de K-Blazer. Même si la K-Blazer, la Tahoe et le Yukon n'avaient plus le toit en fibre de verre amovible de la Jimmy, ils offraient la même allure virile et les mêmes capacités hors route. Le raffinement à l'intérieur, particulièrement pour la Yukon, était tellement supérieur et le confort sur et hors route s'était considérablement amélioré.

En haut de la liste des priorités pour les propriétaires de Yukon figurait le besoin de déplacer un bon nombre de passagers, de transporter de la
Le V8 de 5,7 litres était standard. Il développait 200 à 210 chevaux selon les versions entre 1992 et 1995 et 250 à 255 chevaux de 1996 à 1999. (Photo : General Motors du Canada)
marchandise et bien sûr, de tirer des charges à l'occasion. Avec une capacité de remorquage de 2 175 kg (7 000lbs), le Yukon était un véhicule idéal pour les escapades estivales avec un bateau ou des motos marines accrochés à l'arrière et pour une excursion sur les pentes de ski lorsque la traction aux quatre roues était engagée.

Pour tirer de lourdes charges, on a fait appel au V8 de 5,7 litres. Il développait 200 à 210 chevaux selon les versions entre 1992 et 1995 et 250 à 255 chevaux de 1996 à 1999. En 1994, GM offrait le turbodiesel de 6,5 litres avec ses 180 chevaux et ses 360 lb-pi de
Sur le marché de l'usagé, le turbodiesel et les versions à quatre portes sont les plus populaires. (Photo : General Motors du Canada)
couple. Bien que bruyant et moins raffiné que les moteurs diesel d'aujourd'hui, il était beaucoup plus frugal que ses contre-parties à essence.

Sur le marché de l'usagé, le turbodiesel est extrêmement populaire étant donné les prix de l'essence en cours. Les versions à quatre portes offertes de 1995 à 1999 sont aussi très prisées. De 1992 à 1995, seule la version deux portes était disponible. À cette époque, on croyait que la clientèle qui désirait un meilleur accès aux places arrière se dirigerait vers la grosse Suburban.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada