Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Mercedes-Benz classe S 2010 : premières impressions

|
Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Classe verte pour la S
Bühl, Allemagne -- Une classe S qui consomme aussi peu de carburant qu'une B200 peut paraître anachronique. Pourtant, le grand fabricant de Stuttgart en a fait un credo. « Nous allons démontrer qu'il n'y a pas que les petites voitures qui peuvent être avares en carburant et produire peu de CO2 », a dit en conférence de presse Ulrich Mellinghoff, vice-président Développement Sécurité, NVH et Expérimentation dans le secteur automobile de Mercedes-Benz, alors qu'il présentait à la presse automobile la nouvelle berline hybride de la classe S, première automobile du genre chez Mercedes.
 
Le porte-étendard de Mercedes adopte une nouvelle silhouette pour 2010. Mais c'est avant tout la nouvelle version hybride qui retient l'attention.

Aujourd'hui, le modèle vedette de la classe S n'a donc pas un V12. Son moteur a deux fois moins de cylindres et, par son image « écolo », on espère voir coiffé d'une auréole verdâtre.

Tout ça à cause des performances de son nouveau V6 à cycle Atkinson, qui est jumelé à un moteur électrique. Pour le modèle à empattement long, il devrait consommer 8,1 litres aux 100 kilomètres et produire environ 190 grammes de dioxyde de carbone (CO2) au kilomètre. Joli pied de nez à Lexus. Le V8 de son porte-étendard hybride, la LS 600hL, produit 219 grammes de CO2 au kilomètre et consomme 9,9 litres aux 100 kilomètres!

Une « Mild Hybrid »
Baptisée S 400 Hybrid, cette berline de luxe utilise un propulseur hybride compact, une batterie lithium-ion de grande capacité, un système de démarrage et d'arrêt automatiques (« Start-Stop »), de même qu'un système de récupération d'énergie au ralentissement et au freinage.

À l'instar du système hybride employé par Honda pour son Insight, à basse vitesse (15 km/h) le moteur thermique de la S 400 hybride s'arrête pour redémarrer dès qu'on appuie sur l'accélérateur. Cette hybride ne peut toutefois pas être propulsée par son seul moteur électrique lors d'une accélération ou à vitesse de croisière, comme peuvent l'être une Toyota Prius et une Ford Fusion, par exemple.

Le moteur à essence de 3,5 litres développe 279 chevaux. Ajoutez à cela 20 chevaux additionnels produits par le moteur électrique, qui développe aussi 118 livres-pied de couple au démarrage. Cette puissance parvient aux roues arrière par le biais d'une boîte de vitesses automatique 7G-TRONIC à sept rapports, qui a été configurée spécialement pour ce groupe propulseur hybride.
 
L'énergie électrique est accumulée par une batterie lithium-ion (à droite) particulièrement compacte par rapport à une batterie nickel/métal (à gauche) plus courante.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque