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Porsche Panamera 4S 2010 : essai routier

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Luc Gagné
Une 911 à quatre portes!
Sa silhouette évoque la 911 et ravit. Elle mystifie les néophytes également, du moins aussi longtemps que ces derniers ne voient que l’arrière de la Porsche Panamera 4S. Car, dès le premier virage, alors que s’esquisse le profil, les voilà qui s’interrogent en constatant qu’elle a deux portes... de plus cette 911!

Malgré la ressemblance, la Panamera a son identité propre. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

La forme de scarabée de cette première berline de la marque n’est pas sans rappeler l’élégante Bugatti EB112. Giugiaro l’avait dessinée pour Romano Artioli, alors propriétaire de la marque d’Ettore. Cette berline sans lendemain avait été présentée au Salon de Genève de 1993. Comme quoi un dessin réussi vieillit bien!

Malgré la ressemblance, la Panamera a son identité propre. Impossible de l’assimiler à quoi que ce soit d’autre sur le marché actuel. Son gabarit a beau être proche de celui d’une Mercedes-Benz CLS550, d’une Audi A8 4.2 ou d’une Maserati Quattroporte S, sa carrosserie toute en rondeurs aux porte-à-faux ultra-courts demeure unique.

Plus spacieuse qu’on ne le pense
Le toit voûté abrite un habitacle beaucoup plus spacieux qu’on ne l’imaginerait. À l’avant, on découvre une ambiance évoquant un cockpit d’avion garni d’une pléthore de commutateurs – qu’on réussit heureusement à apprivoiser rapidement grâce à une ergonomie efficace.

Le « porschiste » ne sera pas dépaysé non plus : la clé de contact a été logée comme il se doit à gauche du volant. En outre, les passagers apprécieront l’insonorisation remarquable de l’habitacle, qui rend le tic-tac de l’aiguille de l’horloge du tableau de bord audible jusqu’à 50 km/h!

Prendre place derrière requiert plus de souplesse, toutefois. Le seuil haut du châssis et l’ouverture étroite des portières ne facilitent pas l’action. Une fois assis, par contre, on découvre des sièges enveloppants et un espace généreux offrant un dégagement abondant au niveau des pieds, des hanches et de la tête.

Du muscle et de la retenue
Il suffit de quelques secondes au volant d’une Panamera pour ressentir l’équilibre qui émane de sa conception. La 4S, dont nous avons fait l’essai, partage le V8 de 400 chevaux du Cayenne, un moteur atmosphérique qui produit 368 livres-pied de 3500 à 5000 tours. Pour notre modèle d’essais, il transmettait sa puissance avec souplesse aux roues motrices (la 4S en a quatre) par l’entremise de la boîte automatique à sept rapports avec double embrayage baptisée PDK (pour « Porsche Doppelkupplungsgetriebe »).

Une fois assis, par contre, on découvre des sièges enveloppants et un espace généreux offrant un dégagement abondant au niveau des pieds. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque