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Toyota Camry hybride 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
En vaut-elle vraiment la peine ?
En vaut-elle vraiment la peine ?
Le chiffre magique, c'est 5,7. C'est l'objectif à atteindre. Ville ou autoroute, la cote de consommation de carburant de la Camry hybride est de 5,7 litres aux 100 kilomètres. J'ai décidé de relever le défi et de faire de mon mieux pour atteindre cette moyenne.

Pour y arriver, la méthode à utiliser est simple : maximiser l'usage du moteur électrique et faire appel au moteur à combustion le moins souvent possible.

La ligne de la version hybride n'est pas très distinctive.

Un coup d'oeil à la mécanique
Sous le capot de la Camry hybride, on trouve le même moteur à 4 cylindres de 2,4 litres que les modèles LE et SE, mais avec un cycle Atkinson. Cependant, il est jumelé à une batterie logée dans le fond du coffre de la voiture. Ensemble, ils développent une puissance de 187 chevaux. Au lieu de la boîte de vitesses automatique à 5 rapports, Toyota a choisi une boîte à variation continue (CVT) qui permet de mieux gérer le tandem de moteurs.

Il faut compter environ 9 secondes en accélération pour passer de 0 à 100 km/h. Lors du lancement de la Camry hybride l'an dernier, on a constaté qu'elle était plus rapide au décollage que la Camry à 4 cylindres traditionnelle, et ce, d'au moins 2 secondes. Mais rouler vite n'est pas le but de cette voiture, bien au contraire.

Décoller en utilisant seulement le moteur électrique requiert un pied droit extrêmement patient : imaginez que vous accélérez de 0 à 30 km/h en cinq à huit secondes, et vous avez une idée générale de la lenteur à laquelle vous devrez partir à un arrêt obligatoire ou à un feu de circulation et du temps que les gens derrière mettront à s'impatienter. Une fois en marche sans le moteur à combustion et avec les glaces abaissées, j'ai l'impression de conduire un kart de golf tellement c'est silencieux.

Au freinage, l'électricité se régénère, mais je sens un effet bizarre dans la pédale : quand je freine pour immobiliser la voiture, à la toute dernière demi-seconde avant l'inertie, les freins mordent à pleines dents, et la voiture s'arrête de façon plus brusque que prévu. Mais ce n'est qu'une constatation et rien d'irritant.

La puissance combinée du groupe motopropulseur permet des performances adéquates.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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