Cette stratégie n’a rien de nouveau. Donner un second souffle à un produit franchement déclassé, sans repartir de zéro, on a déjà vu ça. Avec un changement de nom en plus, on peut confondre bien des gens qu’il s’agit d’un véhicule entièrement nouveau.
Ces dernières années, Ford l’a tenté avec les Five Hundred et Freestyle, devenant les Taurus et Taurus X. Évidemment, les journalistes automobiles ont condamné cette pratique comme une façon malsaine de faire du nouveau avec du vieux. Mais si le résultat en fait réellement un produit grandement amélioré?
La 200 est-elle de loin supérieure à la Sebring? Oui et non. Ça dépend de votre point de vue. Si Chrysler avait tenté de cacher les défauts de la voiture avec plus de chrome, des pneus plus mous et une nouvelle calandre, la réponse aurait définitivement été non. Mais dans la 200, on a corrigé les trois lacunes majeures avec une amélioration notable, ce qui me convainc de dire oui.
La 200 peut-elle être considérée comme une berline intermédiaire totalement désirable? Certainement pas, par contre on peut quand même apprécier les efforts que Chrysler ait investi dans cette voiture.
Lacune majeure corrigée #1 : motorisations (en quelque sorte)
Le 4-cylindres de 2,4 litres de la Sebring revient dans les 200 LX de base et 200 Touring, et produit toujours 173 chevaux. Sa sonorité rugueuse peut se tolérer dans un Jeep Patriot, pas dans une voiture luxueuse. Néanmoins, il est offert avec une boîte automatique à 4 rapports ou une automatique optionnelle à 6 rapports avec mode manuel.
On recommanderait instinctivement d’opter pour la boîte à 6 vitesses moyennant 695 $ supplémentaires, cependant elle empire la consommation d’essence en ville (9,9 et 6,7 L/100 km ville/autoroute pour la boîte à 4 rapports, 10,5 et 6,4 L/100 km pour la boîte à 6 rapports). Donc, si votre trajet quotidien implique beaucoup de conduite urbaine, gardez la boîte de vitesses de série. C’est malsain.
Mais en tout cas. La bonne nouvelle, c’est que le nouveau V6 Pentastar de 3,6 litres, en option dans la Touring et de série dans la Limited, remplace à la fois les 3,5-litres ‘haut rendement’ (sic) et 2,7-litres anémique. Il sacrifie à peine la consommation d’essence par rapport au moteur à 4-cylindres, avec des cotes de 11,0 et 6,8 L/100 ville/autoroute. En effet, le moteur vire à un régime de seulement 1 700 tr/min à 100 km/h, et notre moyenne calculée au cours de la semaine d’essai se chiffre à 9,8 L/100 km.
Ces dernières années, Ford l’a tenté avec les Five Hundred et Freestyle, devenant les Taurus et Taurus X. Évidemment, les journalistes automobiles ont condamné cette pratique comme une façon malsaine de faire du nouveau avec du vieux. Mais si le résultat en fait réellement un produit grandement amélioré?
En créant la 200, Chrysler a corrigé trois grosses lacunes de la Sebring. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
La 200 est-elle de loin supérieure à la Sebring? Oui et non. Ça dépend de votre point de vue. Si Chrysler avait tenté de cacher les défauts de la voiture avec plus de chrome, des pneus plus mous et une nouvelle calandre, la réponse aurait définitivement été non. Mais dans la 200, on a corrigé les trois lacunes majeures avec une amélioration notable, ce qui me convainc de dire oui.
La 200 peut-elle être considérée comme une berline intermédiaire totalement désirable? Certainement pas, par contre on peut quand même apprécier les efforts que Chrysler ait investi dans cette voiture.
Lacune majeure corrigée #1 : motorisations (en quelque sorte)
Le 4-cylindres de 2,4 litres de la Sebring revient dans les 200 LX de base et 200 Touring, et produit toujours 173 chevaux. Sa sonorité rugueuse peut se tolérer dans un Jeep Patriot, pas dans une voiture luxueuse. Néanmoins, il est offert avec une boîte automatique à 4 rapports ou une automatique optionnelle à 6 rapports avec mode manuel.
On recommanderait instinctivement d’opter pour la boîte à 6 vitesses moyennant 695 $ supplémentaires, cependant elle empire la consommation d’essence en ville (9,9 et 6,7 L/100 km ville/autoroute pour la boîte à 4 rapports, 10,5 et 6,4 L/100 km pour la boîte à 6 rapports). Donc, si votre trajet quotidien implique beaucoup de conduite urbaine, gardez la boîte de vitesses de série. C’est malsain.
Mais en tout cas. La bonne nouvelle, c’est que le nouveau V6 Pentastar de 3,6 litres, en option dans la Touring et de série dans la Limited, remplace à la fois les 3,5-litres ‘haut rendement’ (sic) et 2,7-litres anémique. Il sacrifie à peine la consommation d’essence par rapport au moteur à 4-cylindres, avec des cotes de 11,0 et 6,8 L/100 ville/autoroute. En effet, le moteur vire à un régime de seulement 1 700 tr/min à 100 km/h, et notre moyenne calculée au cours de la semaine d’essai se chiffre à 9,8 L/100 km.
Le V6 de 3,6 litres produit 283 chevaux, rendant la 200 la plus puissante de sa catégorie. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |