Il a reçu davantage de ce qu'il a demandé en terme d'acheteurs éventuels, alors qu'est-ce qui a causé l'ascension météorique en popularité de cette
marque? Tout d'abord, en moyenne les Canadiens préfèrent les voitures plus petites que nous cousins américains, donc en excluant la 3, plusieurs modèles Mazda, de la 6 intermédiaire à la minifourgonnette MPV, sont légèrement plus compactes que leurs compétiteurs.
« Notre gamme de produits convient idéalement au marché canadien. Mazda n'est pas assez grand pour pouvoir dessiner une voiture pour toutes les juridictions, et nous bénéficions d'une influence européenne, » a dit Young.
Spécifiquement à la 3, Young explique pourquoi Mazda a connu un meilleur succès per capita au Canada qu'au sud de la frontière, malgré que les États-Unis aient connu une grosse année en terme de ventes de voitures compactes. « En observant le segment des voitures C (compactes), les États-Unis ne sont pas 10 fois plus gros parce que les Américains ont une préférence pour des voitures plus larges, » a commenté Young, en ajoutant : « Au Canada, le ratio est de 5 pour 1 au lieu de 10 pour 1. »
Mais cette statistique peut être utilisée pour quantifier le succès de Honda avec sa Civic, ou Toyota avec sa nouvelle Echo Hatchback. Plus important, pourquoi Mazda a-t-il connu un si grand succès avec l'ensemble de sa nouvelle gamme? En somme, la marque a utilisé une formule gagnante qui
semble éluder bien des manufacturiers rivaux : donner une bonne apparence aux voitures, de bonnes performances, leur donner une qualité intérieure supérieure à la moyenne, et ne pas leur attitrer un prix d'achat qui n'est pas hors de portée du noyau d'acheteurs.
Alors que cette formule semble évidente, si elle était aussi facile, sans doute que chaque fabriquant automobile connaîtrait un succès retentissant après l'autre. Mais la réalité est tout autre. Prenez la 626 précédente, par exemple. Bien que la première berline 626 et 5 portes d'inspiration européenne étaient si élégantes qu'elles ont créé des tendances dans leur catégorie, leur look a été homogénéisé de génération en génération jusqu'à ce que l'équipe dédiée de design de Mazda, les planificateurs de produits et les exécutifs aient approuvé le version finale terne. Mais à quoi pensaient-ils? C'est difficile à dire, par contre, ce n'est plus un problème maintenant que la 6 se vend si bien.
Un bref historique
Avant que tout ceci devient réalité, la compagnie contrôlée par Ford avait besoin d'une métamorphose, de son quartier général à Hiroshima au
Japon, et d'un bout à l'autre de la planète. Cela impliquait une diminution du nombre d'employés de 20 pour cent, une réduction du salaire de ceux toujours en poste, du débarras d'un quart de la capacité de production de la marque, et l'élimination des promotions basées sur l'ancienneté.
Dans ce temps-là, le président de l'époque Mark Fields, qui fût l'architecte du plan de revirement, a cité : « Nous commençons à voir un réel progrès. Nous avions la passion, le focus, et une visionunifiée. » Incidemment, Fields a quitté en 2001, après avoir été choisi pour diriger la Premier Automotive Groupde Ford, et a passé le flambeau à Lewis Booth. Ce dernier est retourné chez Ford en 2003 et le directeur de Mazda Hidekazu Imaki est présentement le chef des opérations.
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| Dû aux Canadiens aimant les voitures plus petites que les Américains, la Mazda 3 a été un bien meilleur vendeur per capita pour la compagnie au nord du 49e. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
« Notre gamme de produits convient idéalement au marché canadien. Mazda n'est pas assez grand pour pouvoir dessiner une voiture pour toutes les juridictions, et nous bénéficions d'une influence européenne, » a dit Young.
Spécifiquement à la 3, Young explique pourquoi Mazda a connu un meilleur succès per capita au Canada qu'au sud de la frontière, malgré que les États-Unis aient connu une grosse année en terme de ventes de voitures compactes. « En observant le segment des voitures C (compactes), les États-Unis ne sont pas 10 fois plus gros parce que les Américains ont une préférence pour des voitures plus larges, » a commenté Young, en ajoutant : « Au Canada, le ratio est de 5 pour 1 au lieu de 10 pour 1. »
Mais cette statistique peut être utilisée pour quantifier le succès de Honda avec sa Civic, ou Toyota avec sa nouvelle Echo Hatchback. Plus important, pourquoi Mazda a-t-il connu un si grand succès avec l'ensemble de sa nouvelle gamme? En somme, la marque a utilisé une formule gagnante qui
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| *Mazda a utilisé une formule gagnante qui semble éluder bien des manufacturiers rivaux : donner une bonne apparence aux voitures, de bonnes performances, leur donner une qualité intérieure supérieure à la moyenne, et ne pas leur attitrer un prix d'achat qui n'est pas hors de portée du noyau d'acheteurs. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Alors que cette formule semble évidente, si elle était aussi facile, sans doute que chaque fabriquant automobile connaîtrait un succès retentissant après l'autre. Mais la réalité est tout autre. Prenez la 626 précédente, par exemple. Bien que la première berline 626 et 5 portes d'inspiration européenne étaient si élégantes qu'elles ont créé des tendances dans leur catégorie, leur look a été homogénéisé de génération en génération jusqu'à ce que l'équipe dédiée de design de Mazda, les planificateurs de produits et les exécutifs aient approuvé le version finale terne. Mais à quoi pensaient-ils? C'est difficile à dire, par contre, ce n'est plus un problème maintenant que la 6 se vend si bien.
Un bref historique
Avant que tout ceci devient réalité, la compagnie contrôlée par Ford avait besoin d'une métamorphose, de son quartier général à Hiroshima au
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| La remontée de Mazda ne fut pas facile. Cela impliquait une diminutiondu nombre d'employés de 20 pour cent, une réduction du salaire de ceuxtoujours en poste et du débarras d'un quart de la capacité deproduction de la marque. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Dans ce temps-là, le président de l'époque Mark Fields, qui fût l'architecte du plan de revirement, a cité : « Nous commençons à voir un réel progrès. Nous avions la passion, le focus, et une visionunifiée. » Incidemment, Fields a quitté en 2001, après avoir été choisi pour diriger la Premier Automotive Groupde Ford, et a passé le flambeau à Lewis Booth. Ce dernier est retourné chez Ford en 2003 et le directeur de Mazda Hidekazu Imaki est présentement le chef des opérations.