Michael Schumacher a quant à lui fait la preuve que Ferrari n'était pas impuissante. La monoplace améliorée a permis à l'Allemand de remonter
de la 13e à la 2e place, coiffant Button sur la piste et le podium.
Le coéquipier de Schumi, Rubens Barrichello, n'arrive toujours pas à rendre sa voiture compétitive et il en paye le prix des critiques. Les discussions s'alimentent déjà au sujet de son éventuel successeur. La Scuderia ira-t-elle chercher le leader au classement, Fernando Alonso, ou le détenteur de la pôle à Imola, Kimi Raikkonen? (On sait que Michael doit rester chez Ferrari une autre saison.) Bien sûr, McLaren et Renault ne sont pas prêtes de laisser partir leur pilote numéro un, même si ceux-ci le voulaient.
Alexander Wurz, de McLaren-Mercedes, devrait être applaudi pour sa performance qui s'est soldée par une 4e place -- le quatrième pilote de l'équipe à récolter des points. À part Renault et Toyota, McLaren s'avère l'écurie la plus constante du plateau, ayant enregistré des points dans tous les Grands Prix jusqu'ici.
Alonso n'a pas commis d'erreur, encore une fois, ce qui lui a permis de
décrocher sa troisième victoire en 2005 et de doubler au classement son avance sur Jarno Trulli. Ce dernier a terminé 7e sur le circuit d'Imola, tout juste derrière Villeneuve.
L'Espagnol a repoussé les tentatives de dépassement de Michael Schumacher, qui paraissait invincible tout au long de son ascension sur la grille. Alonso a ralenti ses ardeurs, tout en donnant à la foule et aux téléspectateurs une des fins de course les plus excitantes des dernières années. Pendant 10 tours intenses, la monoplace rouge vif de Schumacher a bataillé avec la bleue et jaune d'Alonso et, bien que la première était visiblement plus rapide, c'est la seconde qui a franchi la ligne d'arrivée en premier.
«La lutte avec Michael a été l'une des meilleures de ma carrière», s'est exclamé un Alonso exubérant. «Je savais qu'il était au moins plus rapide
d'une seconde au tour, mais je devais surveiller mon moteur et mes pneus. J'ai tout fait ce que j'ai pu.»
En faisant tout ce qu'il a pu, Alonso a eu recours à une tactique inhabituelle. «Ma seule chance était de freiner vraiment à fond dans les virages lents», a-t-il expliqué. «Je freinais plus qu'il ne le fallait afin de ralentir Michael; ensuite, je me suis servi de la bonne traction de la voiture pour l'empêcher d'attaquer dans les lignes droites.»
Schumacher a démontré qu'il est réellement l'ambassadeur de son sport en reconnaissant l'exploit d'Alonso. «Je savais que j'étais plus rapide, mais il n'y avait rien à faire. J'ai vu que je pouvais rattraper la Renault dans les accélérations, mais je n'avais pas assez de momentum pour le dépasser. Fernando n'a pas commis la moindre erreur et il mérite la victoire.»
La vitesse déployée en fin de semaine par le bolide italien de Schumacher a certes de quoi étouffer toute croyance voulant que la série de championnats consécutifs de la Scuderia soit menacée.
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| Michael Schumacher a quant à lui fait la preuve que Ferrari n'était pas impuissante. (Photo: Ferrari) |
Le coéquipier de Schumi, Rubens Barrichello, n'arrive toujours pas à rendre sa voiture compétitive et il en paye le prix des critiques. Les discussions s'alimentent déjà au sujet de son éventuel successeur. La Scuderia ira-t-elle chercher le leader au classement, Fernando Alonso, ou le détenteur de la pôle à Imola, Kimi Raikkonen? (On sait que Michael doit rester chez Ferrari une autre saison.) Bien sûr, McLaren et Renault ne sont pas prêtes de laisser partir leur pilote numéro un, même si ceux-ci le voulaient.
Alexander Wurz, de McLaren-Mercedes, devrait être applaudi pour sa performance qui s'est soldée par une 4e place -- le quatrième pilote de l'équipe à récolter des points. À part Renault et Toyota, McLaren s'avère l'écurie la plus constante du plateau, ayant enregistré des points dans tous les Grands Prix jusqu'ici.
Alonso n'a pas commis d'erreur, encore une fois, ce qui lui a permis de
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| L'Espagnol a repoussé les tentatives de dépassement de Schumacher, qui paraissait invincible tout au long de son ascension sur la grille. (Photo: Auto Sport Press) |
L'Espagnol a repoussé les tentatives de dépassement de Michael Schumacher, qui paraissait invincible tout au long de son ascension sur la grille. Alonso a ralenti ses ardeurs, tout en donnant à la foule et aux téléspectateurs une des fins de course les plus excitantes des dernières années. Pendant 10 tours intenses, la monoplace rouge vif de Schumacher a bataillé avec la bleue et jaune d'Alonso et, bien que la première était visiblement plus rapide, c'est la seconde qui a franchi la ligne d'arrivée en premier.
«La lutte avec Michael a été l'une des meilleures de ma carrière», s'est exclamé un Alonso exubérant. «Je savais qu'il était au moins plus rapide
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| «La lutte avec Michael a été l'une des meilleures de ma carrière», s'est exclamé un Alonso exubérant. (Photo: Auto Sport Press) |
En faisant tout ce qu'il a pu, Alonso a eu recours à une tactique inhabituelle. «Ma seule chance était de freiner vraiment à fond dans les virages lents», a-t-il expliqué. «Je freinais plus qu'il ne le fallait afin de ralentir Michael; ensuite, je me suis servi de la bonne traction de la voiture pour l'empêcher d'attaquer dans les lignes droites.»
Schumacher a démontré qu'il est réellement l'ambassadeur de son sport en reconnaissant l'exploit d'Alonso. «Je savais que j'étais plus rapide, mais il n'y avait rien à faire. J'ai vu que je pouvais rattraper la Renault dans les accélérations, mais je n'avais pas assez de momentum pour le dépasser. Fernando n'a pas commis la moindre erreur et il mérite la victoire.»
La vitesse déployée en fin de semaine par le bolide italien de Schumacher a certes de quoi étouffer toute croyance voulant que la série de championnats consécutifs de la Scuderia soit menacée.