Prenez un peu d'huile, un peu d'agressivité dans le dernier tour, et cela vous donne une victoire de Marcos Ambrose à Watkins Glen, pour le Finger Lakes 355.
Après sa bagarre avec Kyle Busch et Brad Keselowski dans le dernier tour, l'Australien s'exclamait après sa deuxième victoire d'affilée sur ce circuit légendaire : « C'était un chaos total à la fin ».
À l'approche du dernier tour, le moteur de Bobby Labonte explosait, laissant beaucoup d'huile sur la trajectoire. Premier pilote à arriver à cet endroit, Kyle Busch se voyait obligé de ralentir, Keselowski profitant de l'opportunité. Collé à Busch, Keselowski freinait sur la voiture de Busch dans le dernier tour, qui partait alors en tête-à-queue, le dernier tour devenant une bataille Ambrose-Keselowski. Brad Keselowski explique : « La piste était couverte d'huile. Aucun de nous ne pouvait tourner. C'est malheureux. Je pense qu'il sait que je n'avais pas le choix. Et ce n'est pas vraiment différent de ce qu'il a fait lors de la relance. Il s'est montré très, très agressif et il aurait pu nous sortir tous les deux si je ne l'avais pas laissé passer. J'aurais pu garder ma position et nous serions alors tous sortis, mais je ne l'ai pas fait ». Marcos Ambrose approuve : « J'étais le premier à glisser sur l'huile. Et c'était de pire en pire. On pouvait voir partout où la voiture était passée car les traces d'huile étaient partout sur la piste. On a pris une chance, il fallait rester concentré et c'était une belle bagarre avec Kyle et Brad ».
Jimmie Johnson termine troisième et prend la tête du classement général devant Dale Earnhardt Jr. « Avec l'huile, les deux derniers tours étaient hors de contrôle. Il fallait surveiller la piste pour essayer de voir les traces d'huile mais la visibilité n'est pas très large avec la Dodge. Mais on sentait l'huile sur les pneus, ça glissait, dérapait et on voyait plein de voiture partir à la faute », explique le quintuple champion de Coupe Sprint. Vainqueur à Sonoma, Clint Bowyer termine quatrième, il déclare : « Les derniers tours étaient fous. On voit que les pilotes habitués à la route arrivent à trouver de la motricité. Cela me rappelait les courses de motocross. Des pneus slick sur de l'huile et il faut trouver sa trajectoire là-dessus ». Parti en pôle position, Juan Pablo Montoya a rencontré des problèmes mécaniques. Le Colombien explique : « Je pense que cela vient d'un bras de suspension. Tout le monde chez Target Chevy a effectué un travail fantastique. Nous avons décroché les deux dernières pôles positions et nous avions la voiture pour gagner aujourd'hui. Kyle (Busch) a pris un meilleur départ. J'étais derrière lui, la voiture commençait à bien fonctionner et d'un coup j'ai heurté un vibreur et la voiture est parti totalement sur la gauche ». Pour sa deuxième victoire successive sur ce mythique circuit, Marcos Ambrose ajoute : « L'an dernier, c'était un soulagement. Cette année, c'est de la joie pure ».
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